Le premier ministre Binyamin Netanyahou a écrit en janvier à des pays européens, leur demandant de permettre la poursuite de l’abattage Cachère sur le continent.
« L’interdiction de l’abattage rituel sera un facteur de nuisance pour la continuité de la vie juive en Europe ». C’est un ton alarmiste qu’a employé le premier ministre israélien Binyamin Netanyahou pour rédiger une lettre à l’attention de plusieurs chefs d’Etat de pays membres de l’Uni on européenne – Allemagne, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Pologne, Portugal –, ainsi qu’au bureau de la présidence de l’Union européenne et au président du Conseil européen.
Cette lettre fait suite à la récente décision de la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) qui avait confirmé l’arrêt de la région flamande en Belgique d’interdire l’abattage rituel sur son sol, prétextant le bien-être animal. Dans cette missive, le premier ministre fait part de son inquiétude sur des restrictions de la liberté de culte, à terme, sur le continent européen.
Même son de cloche pour le président de l’Agence juive, Its’hak Herzog, qui a souligné auprès des européens le fait que la Che’hita, l’abattage rituel selon la loi juive, constitue « un pilier des commandements religieux juifs, où il n’y a pas de place pour le compromis ».
Souhaitons que nos prières soient entendues et qu’il y ait de la place pour une Che’hita sans restrictions, elle qui obéit à réduire au maximum, si ce n’est supprimer, toute souffrance animale au moment de l’abattage.