Un jour, un directeur de Yéchiva réunit tous les étudiants de son établissement avant le repas du soir, car il a un message important à leur faire savoir. Tout le monde est étonné, car il ne les réunit jamais ainsi. Que peut-il donc bien vouloir leur dire ? Il leur parle alors d'un des élèves atteint d'une maladie de peau, qu'aucun médecin n'arrive à guérir...
Un soir, avant le repas,
Un directeur réunit tous les élèves de sa Yéchiva,
Car il veut leur parler.
Les élèves sont étonnés,
Un tel rassemblement n'arrive jamais.
Qu'a-t-il donc de si urgent à leur raconter ?
Il leur parle d'un élève, Tsvi,
Atteint d'une certaine maladie.
Les médecins ne peuvent rien pour lui.
Un voyage coûteux pourrait peut-être aider,
Mais Tsvi ne peut financer,
Ni le billet d'avion qu'il faudrait payer,
Ni l'opération médicale qui pourrait aider.
Le directeur a proposé,
De faire une cagnotte pour payer les frais,
Mais Tsvi s'y est fermement opposé.
Sa maladie, il peut supporter,
Et il demande donc que chaque sou récolté,
À la base, pour l'aider,
Soit reversé,
À des gens en situation de plus grande nécessité.
Peu après,
Le directeur de la Yéchiva a été invité,
Au mariage d'un ancien élève, pour le célébrer.
Et l'oncle de cet élève l'a appelé,
Pour lui demander,
S'il pouvait venir lui parler.
Le directeur a accepté,
Il s'attendait à devoir l'aider,
Mais en vérité,
C'est l'homme qui était venu lui parler,
Qui voulait l'aider.
Il avait, en effet, remarqué,
Au mariage auquel ils étaient,
Que le directeur avait, sur le front,
Un inquiétant bouton.
Étant dermatologue de profession,
Il voulait s'assurer que le bouton,
N'était pas l'expression,
D'une maladie grave à traiter.
Il commença à l'ausculter,
Pour finalement affirmer :
"Il n'y a pas de quoi s'inquiéter".
Le directeur lui demanda alors s'il pouvait,
Examiner aussi le dossier,
De son élève malade, auquel on avait diagnostiqué,
Une maladie de la peau qui l'embêtait.
Le médecin accepta,
Mais, en lisant le dossier, il constata,
Que le diagnostic qu'un autre médecin avait annoncé,
N'était carrément pas vrai !
Ce n'était pas une maladie de la peau que l'élève avait,
Mais quelque chose qui, à son sang, était lié.
Par conséquent, même s'il avait voyagé,
Et s'était fait opérer,
Avec tout ce que cela aurait coûté,
Il n'aurait rien gagné,
Car le traitement n'aurait pas été,
Celui qu'il fallait.
Il a donc bien fait de refuser,
L'argent qui lui était proposé,
Pour qu'il puisse aider,
Des gens en bien plus grande difficulté.
Dans la vie, on ne perd jamais,
À faire ce qu'Hachem nous a demandé.
À faire passer Sa volonté,
Avant ce qui pourrait,
Tellement plus nous attirer.
Retranscription : Léa MARCIANO
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