Le petit Samuel a tenu coûte que coûte à garder sa Kippa sur le tatami pendant un tournoi de judo au Brésil, malgré la pénalité reçue.
La communauté juive brésilienne compte près de 100 000 âmes dans ce très grand pays peuplé de plus de 215 millions d’habitants.
Dans la ville de Curitiba au Brésil, le petit Samuel Steigler fait forte impression, lui qui se promène fièrement avec ses Tsitsit, sa Kippa et ses Péot dans une ville où le judaïsme est très peu répandu. Ses parents se sont rapprochés du judaïsme il y a quelques années grâce à l’émissaire ‘Habad local.
Il y a peu, Samuel a participé à un tournoi de judo. Déjà, il a raté les premières rencontres qui ont eu lieu pendant Chabbath. Ensuite, quand il a pu enfin concourir, Samuel est monté sur le tatami non sans arborer sa Kippa, qui ne le quitte jamais. Mais l’arbitre lui a demandé de la retirer pour ne pas perturber la confrontation, lui précisant qu’il perdrait des points à chaque fois que la Kippa tomberait au cours de la rencontre. Cela n’a pas décliné sa motivation, malgré sa volonté de remporter le tournoi. “Je n’ai eu aucun doute”, a fait savoir le jeune garçon après la rencontre. “Quand l’arbitre m’a demandé d'enlever ma Kippa, ma première pensée a été : ‘Non, je n’enlève pas ma Kippa’.”
Les médias locaux ont fait part de leur admiration devant l’attitude de l'enfant, qui a tenu fermement à ses principes religieux.
Rav Yossef Dobrevski et son épouse Tilla, qui dirigent le Beth ‘Habad de Curitiba, ont félicité Samuel et ses parents. “Cette famille est merveilleuse : elle a cachérisé sa maison, pris sur elle le Chabbath. Samuel a rejoint nos Chi’ourim et fait preuve d'une détermination peu commune pour les Mitsvot.”
Pendant qu'en France, certains candidats à la précédente élection présidentielle proposent volontiers de retirer la "calotte" comme ils la nomment, Samuel lui, petit garçon de sept ans à l'autre bout du globe, affiche une attitude exemplaire qui doit nous inspirer à chaque instant.