150 pèlerins Juifs se sont recueillis il y a quelques semaines sur la tombe du Rav Achi, à la frontière Sud-Liban, quadrillée par l’organisation terroriste Hezbollah.
Un rare pèlerinage. Un groupe composé d’environ 150 juifs a récemment péleriné le Kever de l’Amora (Sage du Talmud) Rav Achi, situé sur la dangereuse frontière israélo-libanaise.
Ce site sacré a une histoire particulière. Au retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban il y a 20 ans, les Casques bleus n’ont pas pu se déployer immédiatement. En cause, le Kever du Rav Achi, revendiqué également par les libanais comme un lieu saint. Il a été alors envisagé de dresser une clôture autour du Kever pour empêcher tout pèlerinage, et c’est finalement l’inverse qui s’est produit : le site est divisé en deux, la clôture frontalière passant en plein milieu de la tombe.
Depuis les affrontements meurtriers avec le ‘Hezbollah, il est interdit de se rendre sur le Kever car la présence de l’organisation terroriste rend le périmètre extrêmement dangereux pour les Juifs. Cette visite unique a été rendu possible par un commandant de Tsahal, très attaché à ses racines et aux Tsadikim. Il a détaché un contingent de soldats pour permettre ce pèlerinage.
Rav Achi est un des derniers Amoraïm. Il compila la Guémara, à l’origine du Talmud Bavli (de Babylone). Que le mérite du Tsadik nous protège et apporte la paix à Israël.