Toutes les âmes d'Israël doivent être réincarnées de nombreuses fois afin d'accomplir la totalité des 613 commandements de la Torah par la pensée, par la parole, et par l'action. (Tanya, Igguéret HaKodech 7:29)
(Le dictionnaire définit le mot « eschatologie » comme l’« ensemble des doctrines et des croyances qui s’intéressent au sort ultime de l’homme et du monde ». Il ne relève donc pas exclusivement du domaine de la religion. L'exemple le plus frappant d'une eschatologie profane nous est fourni par le marxisme : les convulsions et douleurs de la lutte des classes, ses maux dont la solution réside dans une société sans classes, le déclin de l'état, et l'existence bienheureuse qui en découle pour toujours.
L'eschatologie juive se compose de trois éléments fondamentaux :
- l'époque du Messie,
- la vie après la mort, et
- le Monde de Résurrection.
Le Messie, selon les sources juives traditionnelles, sera un être humain né de parents de chair et de sang,1 contrairement à l'idée chrétienne, le désignant comme le fils de D.ieu, conçu de manière surnaturelle. En fait, Maïmonide affirme que le Messie achèvera sa tâche, puis mourra comme n'importe quel individu.2
Quelle est sa tâche ? Mettre un terme aux douleurs de l'exil et instaurer une nouvelle ère de félicité pour l'ensemble de l’humanité.3 La période durant laquelle il se fera connaître et achèvera sa tâche est appelée l'époque du Messie (ou l'ère messianique). Selon une opinion Talmudique, il ne s'agit pas d'une ère de miracles manifestes, où les règles de la nature seront bouleversées. En réalité, le seul nouvel élément introduit dans le monde sera la paix parmi les nations, avec le Peuple juif régnant sur sa Terre, dégagé de toute persécution et antisémitisme, libre de poursuivre ses buts spirituels comme jamais auparavant.4
Dans les sources traditionnelles, la vie après la mort est appelée 'Olam Haba, ou Monde Futur. Cependant, ce même terme de 'Olam Haba est également employé pour faire référence à un nouveau monde utopique du futur : le Olam Hate’hia, le Monde de la Résurrection.5 Le premier correspond à l'endroit où les âmes des Justes se rendent après la mort, et c'est ce qu'elles n'ont cessé de faire depuis leur premier décès. Cet endroit est parfois également appelé le 'Olam Hanéchamot, le Monde des Âmes.6 Là, les âmes existent en état de désincarnation, se délectant du plaisir de la proximité de D.ieu. Ainsi, les expériences de mort imminente authentiques constituent probablement des aperçus du Monde des Âmes, l'endroit auquel pensent la plupart des gens lorsque l'expression de « vie après la mort » est mentionnée.
Le Monde de la Résurrection, par contre, « aucun œil ne l'a vu », ainsi que l'affirme le Talmud.7 Il s'agit d'un monde, selon la plupart des autorités, où le corps et l'âme sont réunis pour vivre éternellement dans un état de perfection véritable. Cet univers ne se matérialisera qu'après l'arrivée du Messie et sera, en premier lieu, introduit par un événement connu sous le nom de « Grand Jour du Jugement ».8Le Monde de la Résurrection constitue donc la récompense ultime, un endroit où le corps sera de nature éternelle et spirituelle, tandis que l'âme le deviendra encore plus.9
En comparaison avec un concept comme le Monde Futur, la réincarnation n'est pas, sur le plan technique, une véritable eschatologie. Elle n'est qu'un simple véhicule à des fins eschatologiques. Elle consiste en le retour de l'âme au temps présent, dans un corps entièrement nouveau. La résurrection, par contre, est la réunification de l'âme avec son corps précédent (nouvellement reconstitué) dans le Monde Futur, un événement encore jamais vu.
La résurrection est donc un pur concept eschatologique. Son objectif est de récompenser le corps avec l'éternité et l'âme avec une plus grande perfection.10 La finalité de la réincarnation se concentre généralement sur deux points : soit la réparation d'une défaillance commise dans une vie antérieure, soit la création d'un nouvel état de perfectionnement personnel plus élevé, non atteint précédemment.11 La résurrection est donc un moment de récompense tandis que la réincarnation, un moment de réparation. La résurrection est un moment de récolte tandis que la réincarnation, un moment de semailles.
Le fait que la réincarnation fasse partie de la tradition juive surprend un grand nombre de personnes.12 Elle est pourtant mentionnée en de nombreux passages des textes classiques du mysticisme juif, à commencer par l'ouvrage fondamental de référence sur la Kabbale : le Zohar.13
Aussi longtemps qu'une personne ne parvient pas à réaliser sa finalité dans ce monde, le Saint béni soit-Il la déracine pour la replanter encore et encore.14
Toutes les âmes sont sujettes à la réincarnation. Les gens ignorent les voies du Saint béni soit-Il ! Ils ne savent pas qu'ils sont amenés devant le tribunal avant d'entrer dans ce monde comme après l'avoir quitté. Ils sont dans l'ignorance des nombreuses réincarnations et des processus secrets par lesquels ils sont passés, ainsi que le nombre d’âmes nues et combien d'esprits nus errent dans l'autre monde sans être en mesure de passer l’entrée du palais du Roi. Les hommes ne savent pas que les âmes tournent comme une pierre lancée par une fronde. Mais le temps viendra où ces mystères seront dévoilés.15
Le Zohar et autres ouvrages traitant du même sujet débordent de références à la réincarnation,16 abordant des questions telles que : quel corps sera ressuscité et qu’arrive-t-il aux corps n'atteignant pas l’ultime perfection,17 combien de chances une âme a-t-elle d'atteindre la complétude par le biais de la réincarnation,18 est-ce que des époux se réincarnent-ils ensemble,19 un retard dans l'enterrement peut-il affecter la réincarnation,20 ou bien est-ce que l'âme peut-elle être réincarnée dans un animal ?21
Le Bahir, attribué aux Sages du Premier Siècle, Né’hounia Ben HaKana, employa la réincarnation pour aborder la question classique : pourquoi de mauvaises choses arrivent-elles à des personnes méritantes et vice versa ?
Pourquoi une bonne chose arrive à une personne vertueuse, alors qu’à un [autre] Juste, ce sont de mauvaises choses qui surviennent ? C'est parce que le [dernier] Juste avait mal agi dans une vie antérieure et il en supporte à présent les conséquences… À quoi cela est-il comparable ? Une personne planta un vignoble dans le but d’en retirer du raisin, mais celui-ci fut aigre. Voyant que sa plantation et sa récolte ne lui rapportaient rien, il les arracha. Il retirera complètement les pieds de vigne aigre et replanta. Lorsqu'il vit que sa plantation ne lui donnait rien de bon, il l'arracha et recommença à nouveau.22
La réincarnation est mentionnée par des commentateurs bibliques classiques faisant autorité, y compris le Ramban,23Ména’hem Recanati,24 et Rabbénou Bé’hayé.25 Parmi les nombreux ouvrages de Rabbi Its'hak Louria, plus connu sous le nom de « Ari »,26 dont la plupart nous sont parvenus grâce à la plume de son disciple le plus proche, Rabbi ‘Haïm Vital, on trouve de profondes explications sur les sujets liés à la réincarnation. En effet, son Cha’ar Haguilgoulim (Les portes de la réincarnation) est un livre entièrement consacré à ce sujet,27 comprenant des détails sur les âmes d'origine de nombreuses personnalités bibliques, ainsi que leurs réincarnations depuis l'époque de la Bible jusqu'à celle du Ari.
Les enseignements et la vision du monde du Ari se sont répandus comme une traînée de poudre après sa mort à travers tout le monde juif de l'Europe et du Moyen-Orient. Si la réincarnation avait généralement été admise par l'intelligentsia juive auparavant, elle se mit à faire partie de la base même de l'érudition juive après la mort du Ari, infiltrant les pensées et les écrits des grands érudits et dirigeants, des commentateurs classiques du Talmud (par exemple, le Maharcha, Rabbi Moché Eidels28) jusqu'au fondateur du mouvement ‘Hassidique, le Ba'al Chem Tov, en passant par le dirigeant du monde non ‘Hassidique, le Gaon de Vilna.29
Cette tendance se poursuit encore de nos jours. Même certaines des plus grandes autorités, n'étant pas nécessairement connues pour leur penchant mystique, considèrent la réincarnation comme un principe de base établi.30
L'un des textes que les mystiques ont tendance à citer en tant qu’allusion biblique au principe de réincarnation est le verset suivant tiré du livre de Job :
« Voyez, toutes ces choses que fait D.ieu - deux ou trois fois avec un homme - pour ramener son âme des bords de l'abîme, et l'éclairer de la lumière des vivants. »31
En d'autres termes, Dieu permettra à une personne de revenir au monde « des vivants » des « bords de l'abîme » (l'un des termes bibliques classiques du Guéhinom) une deuxième ou une troisième fois et même davantage. D'un point de vue général, toutefois, ce verset et d'autres ne sont considérés par les mystiques que comme de simples allusions au concept de la réincarnation. La véritable autorité pour ce concept est enracinée dans la tradition.
Jusqu'à récemment, celle-ci était le seul élément constituant la base de l'idée de réincarnation. Au cours des dernières décennies, cette idée se mit à infiltrer certains milieux de la société occidentale en manque de spiritualité. Bien que nombre de ces infiltrations aient un parfum de canular et de controverse, certaines d'entre elles ont davantage de légitimité que d'autres, suffisamment pour inciter certains scientifiques cultivés et rationnels à revoir leur vision de la nature de la réalité.
Notes
- Maïmonide, Michné Torah, Hilkhot Mélakhim 11:3.
- Commentaire sur la Michna, Sanhédrin 10:1 ; cf. Sanhédrin
- Maïmonide, Michné Torah, Hilkhot Mélakhim 11:3, 12:5.
- Sanhédrin 91b, 99a ; Berakhot 34b ; Pessa’him 68a ; Chabbat Cf. Maïmonide, Michné Torah, Hilkhot Téchouva 9:2 et Hilkhot Mélakhim 12:2.
- Tossafot, Roch Hachana 16b, s.v. « leyom din » ; Emounot VeDéot 6:4 ; Ra’avad, Hilkhot Téchouva 8:8 ; Kessef Michna, Téchouva 8:2 ; Dérekh Hachem 1:3:11.
- Ramban, Cha’ar Haguemoul. Selon le Ramban, ainsi que d’autres autorités, le Monde des Âmes est souvent aussi appelé Jardin d’Éden.
- Sanhédrin
- Ramban,Cha’ar Haguemoul. Citant les sources Talmudiques et Midrachiques, le Ramban explique qu'il existe trois jours de jugement, trois moments durant lesquels l'âme est jugée : (1) Roch Hachana, le Nouvel An juif, qui passe en revue l'année passée et détermine les conditions matérielles de l'année à venir ; (2) le jour de la mort, durant lequel la vie du défunt est passée en revue et au cours duquel il est déterminé si l'âme devra poursuivre l'expérience éprouvante d'un examen plus attentif de sa vie ou si elle est prête à entrer au paradis ; et (3) le Grand Jour du Jugement, où tout être ayant vécu est ressuscité, le Juste pour une vie éternelle (dans un monde matériel à haute valeur spirituelle, selon le Ramban) et le mécréant pour ce qui correspondra à sa fin (selon d'autres opinions. Il y aura également une catégorie intermédiaire se composant de ceux qui ont mérité de continuer sous la forme d'un esprit désincarné, et non sous la forme matérielle très particulière du corps ressuscité dans un monde ressuscité). Apparemment, dans ce monde renouvelé qui suivra le Grand Jour du Jugement, il y aura également différents degrés de récompense (c'est-à-dire, la manière de ressentir la Présence de D.ieu) basés sur les actes commis par la personne durant son existence.
Une question se pose : si une personne est jugée selon son statut dans le Monde Futur, à quoi sert ce Grand Jour du Jugement ? L'une des réponses données est qu'après sa mort, tous les actes bons et mauvais, ainsi que toutes les influences que cette personne aura exercées sur les autres, sont « encore en mouvement » puisque ses enfants aussi, lorsqu'ils font le bien, peuvent ajouter à son mérite. Ce ne sera qu'à la fin de l'histoire de l'humanité que le « décompte final » pourra être établi, déterminant ainsi l'impact qu'un individu aura eu sur le monde au cours de son existence (Rav Aaron Kotler, Michnat Aaron I, p.252).
- Dérekh Hachem, 1:3:13.
- Ibid.
- Cha’ar Haguilgoulim, ch.8 ; Dérekh Hachem 2:3:10.
- De nombreuses personnes sont tout aussi surprises de découvrir que la réincarnation était un fait accepté par nombre de grands esprits à la base de la civilisation occidentale. Platon, par exemple (dans Menon, Phédon, Timée, Phèdre et La République) exprime son adhésion à la doctrine de la réincarnation. Il semble avoir été influencé par des penseurs grecs antérieurs, tels que Pythagore et Empédocle. Plus près de nous, Voltaire et Benjamin Franklin firent partie des penseurs du XVIIIème siècle, l'époque des Lumières et du Rationalisme, qui adhérèrent à la notion de réincarnation. Au XIXème siècle, Schopenhauer écrivit (Parerga et Paralipomena) : « Si un Asiatique me demandait une définition de l'Europe, je serais forcé de lui répondre : il s'agit de cette partie du monde qui est hantée par l'incroyable illusion que la naissance présente d'une personne constitue sa première entrée dans la vie… » Dostoïevski (dans Les frères Karamazov) fait référence à cette idée, tandis que Tolstoï semble avoir été certain d'avoir eu une vie antérieure. Thoreau, Emerson, Walt Whitman, Mark Twain, et de nombreux autres, ont exprimé une certaine forme de conviction en la réincarnation.
Il est à noter, toutefois, que certains philosophes et commentateurs juifs, en particulier le grand maître du Xème siècle, Rabbi Saadia Gaon, rejetèrent la réincarnation en tant que doctrine juive (voir Emounot Vedéot 6:3).
- Le Talmud rapporte que le Sage du IIème siècle Rabbi Chimon bar Yo’haï et son fils Elazar se cachèrent dans une caverne pour échapper à la persécution romaine. Durant les treize années suivantes, ils étudièrent nuit et jour sans s'arrêter une seconde. Selon la tradition Kabbalistique (Tikouné Zohar 1a), ce fut au cours de ces années que son fils et lui conçurent les enseignements principaux du Zohar. Dissimulé pendant de nombreux siècles, le Zohar fut publié et diffusé par Rabbi Moché de Léon au XIIIème siècle.
- Zohar I:186b.
- II :99b.
- Zohar I:131a, I:186b, II:94a, II:97a, II:100a, II:105b, II:106a, III:88b, III:215a, III:216a ;Tikouné Zohar 6 (22b, 23b), 21 (56a), 26 (72a), 31 (76b), 32 (76b), 40 (81a), 69 (100b, 103a, 111a, 114b, 115a, 116b), 70 (124b, 126a, 133a, 134a, 137b, 138b) ; Zohar ‘Hadach 33c, 59a-c, 107a, Ruth
- « Rabbi Yossé répondit : "Ces corps qui ne furent pas méritants et qui ne réalisèrent pas leur finalité seront considérés comme n'ayant jamais existé… » Rabbi Its’hak [ne fut pas d'accord et] dit : « À de tels corps, le Saint béni soit-Il procurera d'autres esprits, s'ils se révèlent méritants, ils seront capables de se maintenir dans le monde et sinon, ils seront des cendres sous les pas des Justes » (Zohar I:131a ; cf. Zohar II:105b).
- Le Zohar (III:216a) et les Tikouné Zohar (6 [22b], 32 [76b]), par exemple, suggèrent trois ou quatre chances. Les Tikouné Zohar (69 [103a]) avancent l'idée que même si l'âme n'effectue qu'un petit progrès à chaque fois, il peut lui être donné l'opportunité de revenir dans ce monde afin d'atteindre sa complétude. Le Zohar (III:216a) dit que lorsqu'une personne fondamentalement juste, subit les affres d'errer de ville en ville, de maison en maison - même si c'est pour tenter d'attirer la clientèle (Zohar ‘Hadach Tikounim 107a) - c'est comme si elle passait par de nombreuses réincarnations.
- La réponse est oui, c'est une possibilité (Zohar II:106a).
- « Après que l'âme ait quitté le corps et que celui-ci soit resté sans souffle, il est interdit de le laisser sans sépulture (Mo’ed Katan 28a ; Baba Kama 82b). Car une personne défunte laissée sans sépulture durant vingt-quatre heures empêche que le plan Divin soit accompli, car peut-être D.ieu a-t-Il décrété qu'elle devait être réincarnée immédiatement au jour de sa mort. Cela aurait mieux valu pour elle, mais tant que le corps n'est pas enterré, l'âme ne peut se retrouver en présence du Saint béni soit-Il, ni être transférée dans un autre corps. En effet, une âme ne peut pénétrer un second corps tant que le premier n'est pas enterré… » (Zohar III:88b).
- Voir Tikouné Zohar 70 (133a). Des Kabbalistes plus récents détaillent les circonstances pouvant mener à la réincarnation dans des formes végétales ou même minérales (Cha’ar Haguilgoulim, ch.22 et 29 ; Séfer ‘Harédim 33 ; Or Ha’Haïm 1:26).
- Bahir Bahir 122, 155, 184 et 185 parlent aussi de réincarnation.
- Dans son commentaire sur Genèse 38:8 et Job 33:30.
- Par exemple, dans son commentaire sur Genèse 34:1 ; voir aussi ses Ta’amé Hamitsvot
- Dans son commentaire sur Genèse 4:25 et Deutéronome 33:6.
- Ses principaux ouvrages sont Ets ‘Haïm (L'arbre de vie) et Pri Ets ‘Haïm (Le fruit de l'arbre de vie), ainsi que Chemoné Chéarim (Les huit portes), traitant de tout ce qui a trait à l'inspiration Divine et à la réincarnation à partir des commentaires de la Bible.
- Le Séfer Haguilgoulim (Le livre des réincarnations) de Rabbi ‘Haïm Vital est également entièrement consacré au sujet.
- Dans son commentaire sur Nidda
- Dans son commentaire sur le Livre de Jonas, ainsi qu’en d'autres endroits.
- Par exemple, Rav Méïr Sim’ha de Dvinsk dans son Or Saméa’h (Hilkhot Téchouva 5, s.v. « veyadati ») ; le ‘Hafets ‘Haïm, Michna Beroura 23:5 et Chaar Hatsion 702:6 ; Rav Ya'akov Israël Kanievsky (le Steipler) dans ‘Hayé 'Olam.
- Job 33:29.
Extrait du livre « En quête de l’âme » de Yaakov Astor des Editions Téhila
Depuis plus de deux siècles, les scientifiques ont toujours nié ou ignoré l’éventualité d’une vie après la mort. Toutefois, de récentes recherches ont pris un essor inattendu au fur et à mesure des preuves flagrantes apportées par un nombre grandissant de scientifiques sur l’existence d’une vie après la mort et donc de l’âme humaine.
En quête de l’âme compare d’anciens enseignements juifs aux recherches contemporaines sur le sujet et met à jour d’étonnants parallèles entre eux. Cet ouvrage, véritable enquête sur l’âme et sa survie au-delà de la mort, nous permet de mieux connaître le phénomène des expériences de mort imminente (EMI) et de la découverte, sous hypnose, de vies antérieures, tout en nous plongeant dans l’étude des enseignements des Sages du Talmud et de la Kabbale. Nous réalisons alors que seule une compréhension profonde de la mort nous donne la possibilité d’apprécier pleinement ce merveilleux cadeau qu’est notre propre existence.
Yaakov Astor, rédacteur en chef et fondateur du magazine Zman, a écrit, co-écrit ou édité plus de 30 livres dont « La main cachée » et « En quête de l’âme » deux livres édités par les Editions Téhila, et des centaines d'articles dans une grande variété de périodiques.
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