Quelque chose de bénéfique se déroule actuellement dans la société israélienne : un mouvement de Téchouva se développe dans des lieux inattendus. Si de façon générale, on a pu assister depuis des décennies à un retour à la tradition juive en Israël, dernièrement, c’est dans l’armée et dans les lycées huppés de Tel-Aviv et de Ramat Gan que ce phénomène se manifeste. En effet, des soldats réclament des articles de culte (Tsitsit, Téfilin, Sidour…), et ne partent en mission militaire qu’après avoir prié et chanté des paroles d’Émouna.
Dans les médias laïcs, on s’effraie de cet éveil vers la Torah – qu’on qualifie de Hadata (coercition religieuse) – comme s’il s’agissait d’une épidémie de choléra. Parallèlement, dans certains établissements scolaires, des stands s’ouvrent pour mettre les Téfilin et proposer des brochures sur le judaïsme. Là aussi, cela ne plaît pas à tout le monde, et un directeur d’école est même récemment allé jusqu’à interdire ce type d’initiatives dans son établissement.
Comme l’a dénoncé la députée Galit Distel du Likoud, aucune restriction n’est imposée dans le programme scolaire israélien, même lorsqu’il aborde librement des sujets liés à la volupté. On a également découvert que certaines associations européennes parviennent à y infiltrer des contenus à tendance réformiste. En revanche, lorsqu’il s’agit de pratique religieuse, certains s’y opposent fermement.
Dernièrement, le public israélien a été surpris de découvrir, au cours d’interviews diffusées dans les médias, que des otages libérés et leurs familles s’étaient renforcés dans la foi et dans les Mitsvot pendant leur captivité. “C’est cela qui nous a maintenus, bien que nous n’étions pas auparavant des personnes pratiquantes !”, racontent-ils. Évidemment, les opposants au judaïsme n’osent pas critiquer un phénomène touchant des personnes éprouvées, pour la libération desquelles le pays a été prêt à payer un fort tribut. “D’un autre côté, ce genre de témoignages menace la laïcité du pays”, s’inquiète-t-on dans les milieux ‘Hiloni.
C’est alors qu’on ressort une vieille méthode : pour éloigner les gens de la tradition, on attaque la société orthodoxe vivant en Israël. Les orthodoxes étant perçus comme les représentants du judaïsme, en les rabaissant, on dénigre ce à quoi ils sont attachés. Certains médias s’y donnent à cœur joie, rapportant à leur sujet des calomnies dignes des antisémites les plus notoires. (On a même vu un chroniqueur juif francophone se joindre à cette “célébration”, pensant ainsi avoir choisi le “bon camp”.)
Mais la Torah dit à propos des Bné Israël : “Plus les Égyptiens cherchaient à leur nuire, plus les Hébreux se multipliaient et s’étendaient” (Chémot 1, 12). En réalité, on ne peut pas se battre contre D.ieu ni contre ceux qui respectent Sa volonté. On ne peut pas étouffer la vérité quels que soient les moyens utilisés, car elle finit toujours par émerger. Le ‘Am Israël recherche aujourd’hui son patrimoine et aspire à s’affranchir des influences occidentales qui l’en éloignent. Rien ne pourra freiner ce retour aux sources. Le tohu-bohu mondial dans lequel nous vivons, ainsi que les événements qui touchent directement Israël, ne peuvent que stimuler ce mouvement.
La Téchouva collective est un signe des temps messianiques. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que de même que lorsque nos ancêtres se tournèrent vers Lui en Égypte, D.ieu les libéra, ainsi le retour actuel des Bné Israël vers la Torah puisse nous annoncer la Délivrance finale tant attendue !
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