Avraham Elmaliah, victime d’une attaque au couteau à Jérusalem samedi 4 décembre, a été sauvé d’un coup porté au cœur par le fascicule de Torah qui se trouvait dans la poche intérieure de son costume.
Un miracle dévoilé qui laisse sans voix. Torah-Box avait relayé la visite de l’un de nos étudiants du Collel Torah-Box au jeune homme poignardé par un terroriste à Jérusalem, samedi 4 décembre.
Or, après vérifications et recoupements, il a été découvert que la survie du jeune homme tient bien du miracle, tant l’acharnement du terroriste liquidé par la police des frontières était effroyable de sauvagerie et de cruauté. Un miracle qui a trouvé, si l’on peut dire, une explication “rationnelle”. Lisez plutôt la suite et préparez-vous à découvrir un énième véritable miracle dévoilé…
Deux jours avant l’attaque du meurtrier sanguinaire, qu’Hachem efface son nom et son souvenir, le jeune étudiant en Torah, Avraham Elmaliah, participe à l’allumage des bougies de ‘Hanouka avec le mouvement ‘Hassidique bien connu dans le quartier de Méa Chéarim, à Jérusalem, Toldot Aharon. Que fait-il ici ? C’est simple : le Rabbi de Toldot Aharon organise annuellement à l’attention des veufs et des orphelins de tout Israël un allumage public, sous le patronage de l’organisation qu’il a créé il y a 25 ans, Chaaré Ra’hamim, les portes de la miséricorde. Avraham participe à cet allumage car il est orphelin de mère.
Après l’allumage, le Rabbi de Toldot Aharon distribue des brochures spéciales portant sur la Kabbalat ‘Ol Malkhout Chamaïm, l’acceptation du joug de la royauté Céleste, et contenant aussi le Youd Guimel Ikaré Emouna, les treize articles de foi du Rambam (Maïmonide). Rabbi Aharon Roth, le Baal Chomer Emounim, connu sous le nom de Reb Arele, fondateur de la ‘Hassidout de Chomer Emounim, “mère” de Toldot Aharon, expliquait que ces Téfilot constituent une Ségoula pour la Yéchoua, la délivrance, et la Chemira, la protection.
Avraham rentre après l’allumage en plaçant la brochure dans sa poche. Vendredi soir, alors qu’il prépare son costume de Chabbath, le jeune Ba’hour Yéchiva transfère le livret dans la poche de sa veste de costume chabbatique. Samedi, en revenant de la prière de Min’ha par la porte de Damas, il traverse la rue et la personne juste devant lui, sans crier gare, se retourne brusquement et lui assène plusieurs coups de couteau à la poitrine, au cou et au dos. Le jeune homme s’en tire miraculeusement, car les coups portés en direction du cœur ont été parés… par la brochure des Toldot Aharon, l’épaisseur des pages empêchant la lame de pénétrer.
Sroulik Wallis, un ambulancier paramédical du Maguen David Adom qui a soigné Avraham sur les lieux du drame, a témoigné suite à ce sensationnel miracle : “J’ai vu un trou dans sa veste dû au coup de couteau, à l’endroit de son coeur, qui a abîmé son livret qui s’y trouvait. Par miracle, grâce à la bonté d’Hachem, la lame n’a pas touché le cœur.”
Suite à ce sauvetage venu du Ciel, Avraham a envoyé un émissaire pour remercier le Rabbi de Toldot Aharon de la brochure qui lui a laissé la vie sauve. Le Rabbi, qui est surnommé le “père des orphelins de notre génération”, a envoyé à Avraham un livre de Téhilim avec une dédicace spéciale.
Une histoire formidable qui met en lumière la protection concrète des Mitsvot, comme le dit la Michna Avot : “Celui qui réalise une Mitsva s’acquiert un avocat défenseur” (Pirké Avot, 4:11).
Elle n’est pas sans rappeler de si nombreux autres miracles, au rang desquelles deux contemporains. Le 11 janvier 2016, Benjamin Amsellem, enseignant à Marseille, est assailli à coups de machette par un adolescent kurde de 15 ans. Son livre de Kodech qu’il tient sert de bouclier contre la lame meurtrière du terroriste. Plus récemment, le 21 novembre dernier, Zeev Katznelbogen, pris dans la fusillade terroriste de la vieille ville de Jérusalem, est sauvé d’une balle par le Téfiline de son bras, où la balle est venu se ficher.
Puissions-nous tous mériter de bons décrets et qu’Hachem nous sauve de nos ennemis.