Croyez-vous aux miracles ?
Plus précisément, croyez-vous qu’il existe encore aujourd’hui des miracles ?
Avant de répondre à cette question, définissons ce qui peut être considéré comme un miracle à part entière.
Je ne m’avancerais pas trop si je déclarais qu’un miracle est un phénomène surnaturel défiant les lois de la nature. Quelque chose de surnaturel et d’imprévu.
Lorsque l’eau éteint le feu, ce n’est pas à considérer comme un miracle à proprement parler, car nous pouvons l’expliquer rationnellement grâce aux mécanismes naturels de chacun des deux éléments et de leurs corrélations. Nous savons que le feu a besoin d’oxygène pour continuer de brûler, et l’eau, quant à elle, lorsqu’elle entre en contact avec le feu, se vaporise. Cette vapeur s’étend sur plusieurs milliers de fois le volume qu’occupait l’eau sur le feu, de fait elle repousse l’air et donc l’oxygène avec, ce qui a pour conséquence l’extinction du feu.
On peut ainsi expliquer ce processus d’après les lois de la nature telles que nous les connaissons. Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi l’eau éteint le feu, sans parler de miracle ni d’anomalie.
C’est pour cela que lorsque nous parlons de miracle, généralement, nous faisons référence à quelque chose de surnaturel, d’inexplicable.
Si tant est que cet événement soit bénéfique pour l’humanité tout entière, nous pourrions alors discerner une intention, une préméditation. Quelqu’un prendrait soin de déroger aux lois fixes de la nature pour notre plus grand bien… Car nous ne le dirons jamais assez : « le hasard ne fait pas bien les choses ! »
De sorte que, si nous trouvons une anomalie dans la nature, sans laquelle nous ne pourrions pas vivre la vie telle que nous la vivons aujourd’hui, ce serait le signe qu’un Être doté d’une maîtrise absolue des lois de la nature exerce sur nous sa providence bienveillante.
Et bien devinez quoi ? J’ai un miracle pour vous !
J’ai le plaisir de vous présenter un miracle défrayant la chronique.
Il s’agit de l’eau.
Je ne parle pas du fait que l’homme est composé d’à peu près 70% d’eau, et que ses 50 000 milliards de cellules contiennent les deux tiers de l’eau de son corps. Ni du fait que l’eau est vitale pour notre fonctionnement (oxygénation des membres, du sang… ), la régulation de notre température et l’élimination de nos déchets etc.
Je parle de cette anomalie singulière dont l’eau est porteuse lorsqu’elle se glace. Son caractère bravant les lois de la nature que la science n’explique pas. Vous avez dû le remarquer vous aussi, lorsque vous préparez un verre d’eau avec des glaçons, ces derniers flottent à la surface de votre verre. Pourtant, ils sont censés plonger vers le fond du verre, plus lourds que l’eau qui les supporte…
C’est la spécificité de l’eau, sa magie.
Comparée à tous les autres liquides qui subissent une transformation et deviennent des solides par l’effet du froid, l’eau, lorsqu’elle gèle, est différente des autres liquides. Pour la majorité des liquides, l’huile, le lait, le sang etc., lorsqu’ils gèlent et deviennent solides, le poids du solide est plus lourd que le poids du liquide. Chez l’eau, c’est l’inverse.
Lorsqu’elle gèle, le poids de la glace est plus léger que celui de l’eau à proportion égale ; dès 3,98° celsius, ses molécules s’espacent progressivement pour former un large réseau cristallin. Et, étant donné qu’il y a moins de particules dans le même volume, sa structure solide est donc moins dense que sa phase liquide, ce qui la rend plus légère.
Nous constatons que la liaison d’hydrogène de la glace est différente de celle de l’eau, augmentant l’espace entre les molécules. Si chaque molécule d’hydrogène est liée avec 3.4 autres molécules chez l’eau, chacune s’unit avec 4 molécules différentes lorsque cette dernière gèle.
Une différence qui représente quelque chose comme ça :
A gauche la représentation moléculaire d’eau à l’état liquide. A droit, la représentation moléculaire d’eau glacée.
Cette anomalie de l’eau par rapport aux autres liquides explique pourquoi la glace flotte sur l’eau lorsque celle-ci gèle.
C’est là que le miracle prend tout son sens.
Sans cette propriété unique, les océans, les mers et les lacs gèleraient en hiver et d’immenses blocs de glace couleraient jusqu’aux bout des fond marins, empêchant toute vie aquatique, qui ne survivrait pas dans ces conditions. Tous les organismes vivants présents dans l’eau seraient morts.
Si la glace ne flottait pas sur l’eau grâce au miracle dont elle est porteuse, nous n’aurions aucun bénéfice du monde maritime.
Mais il y a bien plus grave encore que le manque du poisson pour l’alimentation, dont l’homme pourrait bien se passer. Sans ce phénomène étrange, l’eau une fois gelée et transformée en glace, devrait s’enfoncer profondément vers le fond, de sorte que les lits des rivières et des ruisseaux gèleraient d’abord, et les couches supérieures ensuite, au point que toute l’étendue d’eau deviendrait un bloc de glace géant. Le cycle des pluies ne pourrait pas exister tel que nous le connaissons aujourd’hui. La pompe que représente le soleil qui évapore la surface des eaux avant de la condenser ensuite en nuage ne pourrait pas effectuer sa tâche si toutes les eaux se transformaient en glace, et nous ne serions certainement pas là pour en parler…
Les conséquences désastreuses seraient encore innombrables pour l’humanité si l’eau n’était pas porteuse de cette anomalie par rapport aux autres liquides.
Lorsque D.ieu laisse Ses traces dans Son univers
Si, à une époque l’humanité était plus élevée spirituellement et n’avait pas autant besoin de voir les traces de Son créateur, le Zohar nous dit qu’à l’aube du sixième millénaire « Se révèleront de nombreux secrets de la sagesse » (Zohar, première partie, page 116). L’Admour de Gour, qu’on appelle le « Beth Israël » du nom de son célèbre ouvrage, disait qu’il s’agit des révélations faites par la science.
Avec l’avènement de la science, nous pouvons voir ce qui est caché à nos yeux, le “back-office” de l’Univers. C’est là que nous découvrons des miracles encore inexpliqués par la science, qu’elle aura eu le mérite de nous faire découvrir afin que nous donnions révérence au Maître du Monde comme il se doit. Hachem agence le monde de règles fixes, qu’Il choisit de braver à Sa guise pour nous permettre la vie, manifestant du même coup Sa toute puissance unique.