Le grand nuage de cendres en provenance du volcan islandais Grimsvötn qui s’est réveillé depuis trois jours doit traverser le ciel européen. Il doit survoler ce mardi le Royaume-Uni et devrait atteindre la France et le nord de l'Espagne jeudi.
Les cendres volcaniques contiennent des matériaux comme la silice qui fondent dans les réacteurs et perturbent le fonctionnement des moteurs. Cette actualité rappelle celle de l’année passée, quand le volcan Eyjafjöll avait cloué au sol des millions de passagers.
Ces « poussières » qui paralysent les réacteurs des gros porteurs rappellent étrangement la fin de l’empereur romain Titus, qui n’a pas craint de détruire le second Temple de Jérusalem (Beth-Hamikdach haChéni). Il pensait avoir compris que le Créateur n’avait de toute-puissance que sur la mer, en se basant sur le Maboul (déluge) et la Kriat Yam Souf (ouverture de la Mer Rouge).
Le Talmud raconte qu’en guise de punition divine, un moustique pénétra dans sa tête par une de ses narines et lui causa jusqu’à ses derniers jours des céphalées ininterrompues. Quand il décéda, on lui ouvrit la tête et trouva un « moustique » de la taille d’un moineau !
Au-delà de la simple ressemblance (une poussière capable de perturber un corps beaucoup plus volumineux), à un niveau plus profond, on risque parfois d’oublier que la Midat HaDin (attribut de rigueur) se manifeste aussi au moyen des plus petites créatures, en se croyant épargné des « grands maux ».
Titus le Racha’ (mécréant) se croyait invincible mais le fait qu’il ait été « attaqué » par un moustique est significatif d’une certaine incompréhension de la Hachga’hat Hachem (providence divine).