A un âge avancé, un technicien a mis pour la première fois une paire de Téfilines alors qu’il intervenait dans un supermarché de Kfar ‘Habad, en Israël, il y a deux semaines.
Il n’y a pas d’âge pour les Mitsvot. Un technicien israélien a été appelé il y a deux semaines pour une intervention sur la machine à pain défectueuse d’un supermarché, dans la ville de Kfar ‘Habad en Israël.
Le réparateur arrive et, après avoir réussi à réparer la machine, se voit proposer par un employé du magasin de mettre ses Téfilines. La réponse est claire : “Je n’ai jamais mis de Téfilines de ma vie et ce n’est pas maintenant que je vais commencer !”, s’exclame le technicien, enfonçant le clou : “A mon âge, je ne vais pas changer. Israël n’en sera pas plus grand”. Quand l’employé entend cela, il se précipite sur son téléphone pour appeler son père, Rabbi Baroukh Feldman. “Papa, laisse tout ce que tu fais et viens : on a au supermarché un juif qui n’a jamais mis de Téfilines de toute sa vie !”
Quelques instants plus tard, le père arrive et parvient à convaincre le réparateur d’accomplir la Mitsva des Téfilines. Le propriétaire du magasin est stupéfait de voir quelqu’un qui était catégoriquement opposé à cette idée quelques instants plus tôt se réjouir désormais autant, son bonheur se lisait sur son visage devenu radieux.
Devant l’étonnement de Rabbi Feldman que cet homme n’ait jamais mis les Téfilines, la réponse fut saisissante : “Mais personne ne m’a jamais proposé de mettre des Téfilines !”
Dans notre entourage, proche ou lointain, n’hésitons jamais à prendre la main quelqu’un qui ne franchirait pas le cap d’une Mitsva : Téfilines, Chabbath, Cacheroute, Tsniout, étude de la Torah. Derrière une opposition ou une indifférence se cache parfois une gêne, une honte. La personne, souvent, ne demande qu’à être accompagnée pour se rapprocher de son Créateur.