Le 25 juin 2006, un soldat israélien, Guilad Shalit, a été kidnappé par des terroristes et est resté prisonnier, otage, pendant plus de cinq ans ! Il a été échangé contre plus de 1000 terroristes, dont certains avaient tué plusieurs Israéliens. Un officier britannique a dit à un diplomate israélien à Londres : « Comment faites-vous ? Un contre mille, ce n’est pas un échange ! » Aujourd’hui, alors que l'on libère 3 otages contre plusieurs centaines de terroristes, prisonniers pour des actes criminels, la même question se pose : la vie humaine a-t-elle une valeur différente selon le peuple ? Réfléchissons à ce problème : valeur relative ou absolue de la vie ! Il est clair que la culture du pays qui accepte cet échange « anormal » est disposée à donner ici une valeur différente de la vie humaine. Un échange « normal » se fait entre deux valeurs semblables. Le fossé qui sépare 3 de 300, indique de la façon la plus évidente quelle est la morale du pays qui exige cette « disproportion » et en dit long sur le peuple qui se conduit ainsi ! De plus, l’échange ne concerne pas des criminels des deux côtés ; d'un côté, il y a des civils innocents sans défense, kidnappés, arrachés à leur foyer et faits prisonniers, et de l’autre côté, il y a des terroristes qui ne poursuivent qu’un seul but : détruire le plus possible l’adversaire. Si l’on ajoute la façon dont on traite d’un côté des prisonniers jugés par un tribunal organisé et de l’autre côté, des otages maltraités, cela inspire et révèle une opposition, voire un fossé abyssal, quant à la valeur donnée à la vie humaine de part et d'autre.
Il faut aller plus loin : deux cultures s’opposent ici visiblement ! L’être humain a-t-il une valeur absolue ou relative ? S’il n’a qu’une valeur relative en fonction de la société à laquelle il appartient, alors le danger est grand pour la civilisation. Dans cette optique, l’homme reste – selon la formule – « un loup pour l’autre ». C’est la place de la barbarie dans la société moderne. La Torah nous donne de nombreuses lois relatives à la protection du corps, aussi bien pour des problèmes concernant le suicide, l’euthanasie, ou encore sur le respect à accorder au corps, même après la mort. L’enseignement de la Torah est que le corps humain n’est qu’une enveloppe pour l’âme, ce qui signifie que l’aspect « matériel » a pour but de refléter une réalité spirituelle. Accepter de libérer 300 condamnés pour meurtre ou tentative de meurtre contre 3 hommes, kidnappés pour la seule raison qu’ils sont juifs, accepter cela montre indiscutablement où se situe le « bien » et où se cache le « mal ».
Il faut ajouter à cette situation le fait que l’ensemble des nations accuse Israël de commettre des actes contraires à l’humanité ! Le renversement des vraies valeurs est évident, mais le Juif a, par principe, tort aux yeux des nations ! Que l’on ne nous accuse pas d’exprimer ainsi une affirmation si totale, mais les évènements actuels justifient amplement cette conclusion. Ainsi, par exemple, on oublie que c’est le carnage du 7 Octobre 2023 qui a créé la tension internationale actuelle. Il ne s’agit pas, pour nous, de se sentir persécutés par principe, mais force est de reconnaître où se trouvent le droit et la justice. Il ne s’agit plus de chasser des colons d’implantations illégales, mais de l’interdiction de vivre en Erets Israël. L’opposition entre l’Islam et la Torah est ancienne, même s’il y a apparemment des ressemblances extérieures, mais la haine contre le Juif trouve déjà sa source dans le Coran, ainsi que le prouve le livre « Une lecture juive du Coran » (Being International Hay Ben Zeev). Cela explique aussi le rapport scandaleux évoqué plus haut dans les échanges de prisonniers. Bien que cela ne soit guère utile, il faut reconnaître que la société moderne, ultra sophistiquée, n’est guère différente de celle qui allumait des bûchers pour brûler les Juifs au Moyen-Âge. A nous d’en être conscients, et de ne pas oublier qu’un Auteur dirige l’Histoire. L’exemple présenté ici ne fait qu’illustrer cette vérité : l’époque messianique doit bientôt révéler la vraie valeur de la personne humaine créée à l’image du Tout-Puissant. Reflet de l’unité divine, l’être humain doit – physiquement comme spirituellement – représenter sur terre l’image de l’Éternel ! La respecter, c’est respecter D.ieu.
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Coran sourate 2 verset 47 Ô enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, [...] lire la suite du commentaire