Dans quelques minutes, tous les enfants vont rentrer de l’école !
D’un coup d’œil, tu jauges la situation et tu fais le bilan des tâches restantes : une montagne de vaisselle, des piles de linge sale attendant impatiemment dans la bassine, des lits encore défaits.
La table est jonchée de documents et de dossiers qui attendent désespérément d’être traités. Sur le plan de travail, les blancs de poulet réclament d’être frits et en toile de fond le bébé qui hurle…
Et à présent, je dois en plus me réjouir, penses-tu avec une pointe d’humour noire !
Est-ce vraiment à ma portée ?
La Torah nous a ordonné : « Et tu seras joyeux » à propos de la fête de Souccot. Lorsque les granges sont remplies des récoltes fraîchement cueillies, quand l’homme se concentre sur ce qu’il a, il est alors radieux !
Se focaliser sur nos greniers regorgeant de biens en prenant conscience de l’abondance dont D.ieu nous a pourvus est la seule démarche qui nous aidera à être gaies et nous permettra de satisfaire notre petit monde.
Mais la nature n’est pas parfaite. Dans chaque situation, le verre est à moitié plein ou à moitié vide ! A nous de décider sur quoi nous appesantir, sur le négatif ou sur le positif !
Les exemples sont nombreux et notre lot quotidien :
- Le frigidaire tombe en panne juste avant Chabbath.
Tu peux réagir en disant : « Quel frigidaire ! Dommage de l’avoir acheté ! C’est la troisième fois qu’il tombe en panne en un mois ! »
Ou : « Grâce à D.ieu, jusqu’à présent, il ne nous a pas occasionné d’ennuis. De plus, il est possible de le réparer, ce n’est pas irréversible, remercions D.ieu que les autres appareils électroménagers fonctionnent ! »
- Tu te dépêches pour acheter trois boîtes de Materna en promotion et tu t’aperçois que la personne devant toi vient de déposer dans son caddy les trois dernières.
Tu peux réagir en disant : « C’est si frustrant ! Pourquoi annoncent-ils toujours des promotions s’ils ne peuvent pas répondre à la demande ? S’ils ne m’avaient pas retardée à la maison, je serais arrivée à temps pour les acheter ! »
Ou : « J’ai perdu cinq euros, c’est vraiment dommage. Pas tout le monde ne mérite d’avoir de telles occasions ! »
En regardant le verre plein, tu seras envahie d’une grande sérénité !
Il suffit de t’arrêter un instant et de t’habituer, malgré les difficultés, à apprécier l’éclat de ta maison, à estimer les qualités de ton mari et de tes adorables enfants et à prendre la juste mesure des bontés dont D.ieu nous gratifie chaque jour.
Fort de son expérience, un bénévole dans les hôpitaux déclara que celui qui rend visite aux malades retourne chez lui en dansant et en sautant, empli de reconnaissance envers D.ieu.
Si tu te focalises sur la moitié pleine du verre, ton cœur débordera de joie !