Concernant la question de se marier avant un frère ou une sœur plus âgé(e), Rabbi ’Haïm est clair :
« On n’a pas de scrupules à avoir à ce sujet, et il n’y a pas d’obligation d’attendre le frère ou la sœur aîné(e). Celui qui prétexta “ce n’est pas l’usage, dans notre pays, de marier la cadette après l’aînée” n’était autre que Lavan…
« A priori, le père doit certes chercher à marier en premier l’aîné, mais s’il ne trouve pas et que le ou les suivants arrivent en âge de se marier, priorité à celui qui trouve le premier. »
Une fois, nous raconte le Rav Kanievsky, une jeune fille demanda au Steipeler la permission de « passer devant » sa sœur aînée. Celui-ci lui répondit que ce n’était pas un problème et bénit l’aînée pour qu’elle trouve son Zivoug par le mérite de cet acte d’abnégation. Finalement, la semaine où la cadette se fiança, on célébra les fiançailles de la plus âgée.
