Lorsqu’on demande au Rav Kanievsky quelle Ségoula faire pour trouver un Chiddoukh, il répond invariablement :
« La chose la meilleure et la plus efficace est de prier. Même celui qui a déjà beaucoup prié et n’a pas encore été exaucé devra prier encore et toujours, souligne la Guémara dans le traité Brakhot, citant le verset : “Espère en Hachem, courage ! Que ton cœur soit ferme ! Oui, espère en Hachem !”[1]
« Mais pourquoi recommencer sans cesse à prier ? On peut le comprendre à la lumière du commentaire du Roch sur Nédarim (40a), où il explique la raison pour laquelle on doit rendre visite à un malade même à d’innombrables reprises : “Car si on lui rend visite, on implorera la Miséricorde pour lui et, si c’est un moment de grâce, peut-être cette prière sera-t-elle entendue. S’abstenir de le visiter, dans ce cas, reviendrait à causer sa mort.” Il en va de même dans le domaine qui nous intéresse ici : on ne peut pas savoir quand exactement viendra ce moment favorable où la Téfila sera exaucée, et c’est pourquoi il faut multiplier les prières à tout instant.
« Quiconque arrive en âge de se marier devra donc prier pour rencontrer facilement son Zivoug, la personne qui lui est destinée. »
[1]Téhilim (27:14).