Un incroyable miracle de retour à la vie d’une accouchée, dont la situation s’est aggravée au cours de l’accouchement et qui a perdu connaissance, s’est fait connaitre il y a quelques mois dans le journal « Yédi’ot A’haronote ».
Myriam et son mari sont arrivés euphoriques il y a environ un mois à l’hôpital Ikhilov de Tel Aviv, en chemin vers la naissance de leur fils aîné, mais rapidement, il s’est avéré que le jour qui était censé être le plus heureux de leur vie s’est transformé en l’un des plus durs. Myriam, qui est entrée en salle d’accouchement, a fait une embolie amniotique, s’est évanouie, a subit plusieurs réanimations et s’est faite hospitaliser durant un mois.
Le couple est arrivé à l’hôpital un soir de Chabbath. « Elle était très émue de rencontrer l’enfant qu’elle attendait depuis l’âge de 12 ans », a raconté le mari au journaliste.
Le mari a décrit les difficiles moments et a raconté : « Elle a soudain perdu connaissance. C’était l’une des pires images que j’ai vu dans ma vie. Ses yeux ont tourné, son regard était de côté, et tout son corps s’est durci. J’avais l’impression qu’une foudre m’avait frappé. Je suis sorti dehors et j’ai crié au médecin, la sage-femme a alors appelé l’anesthésiste. »
Selon ses dires, de nombreux miracles se sont produits durant cet évènement. « C’est arrivé Chabbath, précisément à l’heure de changement de garde, ce qui a fait que de nombreux médecins se trouvaient sur place. De plus, sa chambre était précisément en face de la cuisine, et "par hasard", quelques médecins qui venaient de terminer une opération y étaient assis, et se sont immédiatement précipité à l’intérieur de sa chambre », raconte le mari au « Yédi’ot A’haronote ».
Myriam a été introduite en salle d’opération d’urgence, tandis que, tout en la réanimant et en luttant pour sa vie, l’équipe a donné naissance par une opération à son fils, qui a immédiatement été hospitalisé en soins intensifs des nouveau-nés, tout en étant branché à un appareil respiratoire. A ce stade de la difficile opération, l’équipe médicale a été obligée de la réanimer à trois reprises.
« Je suis descendu à la synagogue, j’ai ouvert le Aron Hakodech, j’ai pleuré, j’ai prié, et j’ai supplié Hakadoch Baroukh Hou de la sauver », raconte le mari, ému.
Les jours suivant l’opération, la situation de Myriam a continué d’être délicate, et elle a souffert de nombreux problèmes médicaux, tandis que les membres de sa famille priaient pour sa guérison.
Avant la Brit Mila, la famille espérait que Myriam se réveillerait, mais cela n’a pas été possible. « Je voulais me concerter avec elle au sujet du prénom, et en demandant conseil à Rav ‘Haïm Kanievsky, nous l’avons appelé Nathan, parce qu’Hachem m’a donné ma femme et mon fils ("Nathan" signifiant "il donne" en hébreu), Il nous a fait une grande bonté », raconte le mari.
Selon les dires de la famille, le Gaon Rabbi ‘Haïm Kanievsky a encouragé le mari durant tout le mois et lui a promis que sa femme guérira et qu’elle « sortira de ça ».
La famille a organisé des prières et des conférences de Torah pour sa guérison, et Rabbi ‘Haïm a toujours dit que si les gens se renforçaient spirituellement par cette histoire, tout irait bien, et qu’avec l’aide de D.ieu elle guérirait rapidement.
Il y a quelques jours, le grand miracle s’est produit, Myriam a ouvert les yeux, s’est réveillé, et a commencé à revenir parmi nous. A l’hôpital, on précise que 90% des accouchées souffrant d’une embolie amniotique meurent, et 75% de celles qui survivent souffrent de séquelles neurologiques, ce qui fait du cas de Myriam un miracle particulièrement exceptionnel.
« Dans le cas de Myriam, rien n’a été touché », précisent les médecins avec étonnement.
« Son rétablissement a été incroyable. Elle a traversé toutes les complications possibles, et a tout simplement ressuscité. C’est la première fois que je vois une telle chose », a dit le Dr Maslovitch. L’embolie amniotique est un cas très rare lors des accouchements, qui se produit une fois toutes les dizaines de milliers de naissances. « Il est impossible de prédire ou d’éviter l’embolie, et dans de nombreux cas, même de la soigner », précise-t-il.
« J’ai tout oublié. J’ai reçu la vie en cadeau, il n’y a pas beaucoup de femmes qui sortent de situations pareilles », raconte Myriam, qui doit désormais faire face à son rétablissement.
« Je ne me rappelle de rien. Je remercie tous ceux qui ont prié, qui ont pris mon cas à cœur, et qui ont pris sur eux de se renforcer spirituellement, ainsi que toutes les femmes pieuses qui ont pris sur elles de prélever la ‘Hala la veille de Chabbath. »
« Je suis très émue, j’espère que tout le monde continuera et je remercie Hachem et tout le monde pour leur prière », ajoute Myriam.
« Nous avons reçu des Brakhot de tous les grands Rabbanim, Rav Steinmann, Rav Kanievsky. Le Rav Steinmann a dit : "Elle vivra" », raconte Myriam émue.
La famille demande de continuer à prier pour la parfaite santé de Myriam bat Rivka, et pour sa guérison complète.