Il est raconté dans la Parachat Balak, que lorsque Balak, le roi de Moav, a ressenti le danger qui planait sur lui, ceci influença tout le peuple qui fut pris d’une grande peur et de panique.
En contrepartie, Moché Rabbénou cachait ses craintes de devant le peuple, et aucune inquiétude ne se voyait sur lui.
De là, nous pouvons tirer un enseignement pour les dirigeants : même lors des moments les plus difficiles, il incombe au dirigeant d’inspirer un esprit d’encouragement et d’espoir, et de croire en Hakadoch Baroukh Hou, et non pas, D.ieu préserve, de faire entrer de la peur dans leur cœur.
On raconte sur le Rabbi Yossef Its’hak, le sixième Rabbi de Loubavitch, que lorsqu’il se fit arrêter par le gouvernement communiste en 1927 pour diffusion du judaïsme dans l’union soviétique, il décida de ne pas montrer de signe de peur aux enquêteurs, si ce n'est sa fierté d'être juif, malgré ce passage difficile.
Au cours de l’un des interrogatoires, lorsque l’enquêteur vit que le Rabbi continuait à soutenir ses idées claires et agressives, il sortit un pistolet de son tiroir et menaça le Rabbi, tout en jouant avec le pistolet en face de son visage : « Le pistolet - ce jouet-là, a fait changer d’avis beaucoup de personnes », dit l’enquêteur avec sarcasme.
Le Rabbi ne se démonta pas et répondit à l’enquêteur avec calme et sérénité : « Ce jouet peut changer l’avis de gens qui ont un monde et de nombreux dieux. Mais moi qui ai Un Seul D.ieu et deux mondes - il ne me fait pas peur du tout... »
Clairement : L’inquiétude détruit le cœur, Il est suffisant de se faire du souci pour un problème lorsqu’il est là.