A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître Rav Mizra'hi, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod haRav Sasson Mizra'hi, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !
Le Kabbaliste et ‘Hakham Sasson Mizra’hi est né pendant la fête de Souccot de l’an 1913 (5674). Dans sa jeunesse, il a étudié au « Midrach Beth Zilka » en Irak, lieu de formation de grands Sages en Torah.
Dès son plus jeune âge, il était visible qu’il était destiné à la grandeur, il plongeait dans l’océan du Talmud avec assiduité, en investissant toute son énergie. Il était doté d’un esprit génial, c’était un homme brillant et ingénieux, qui trouvait toujours des ‘Hidouchim (interprétations nouvelles) originaux dans la Guémara et les commentaires. Dès l’âge de treize ans, il se consacre à la sainteté, en étudiant la Kabbala auprès de son maître et Rav, le Mékoubal Rabbi Yéhouda Pétia zatsal. Après son mariage avec la Rabbanite Séida Té’hia, il suivit la coutume de sa ville : il étudiait en continu depuis la sortie du Chabbath jusqu’à la veille du Chabbath suivant. Il ne rentrait chez lui que la veille du Chabbath, et pendant toutes les nuits de la semaine, il dormait sur les paillassons du Beth Hamidrach.
En l’an 1952 (5712), à l’âge de 38 ans, il monte en Erets Israël et s’installe à Jérusalem. Il avait l’habitude de s’installer dans un coin du Beth Hamidrach de la Yéchiva Porat Yossef, habillé simplement comme un homme ordinaire, il se consacrait à l’étude des textes en profondeur et avec une assiduité particulière. Seuls les jeunes élèves qui parlaient d’étude avec lui remarquèrent que c’était un homme qui dissimulait sa personnalité remarquable sous des habits simples et une modestie hors du commun. De temps en temps, il s’adressait avec une extrême humilité au Roch Yéchiva, Rav Yéhouda Tsadka zatsal, auquel il présentait ses Kouchiot (questions sur l’étude). Le Roch Yéchiva reconnut ainsi sa grandeur, et, peu de temps après, il lui demanda d’étudier en ‘Havrouta avec lui. Rav Sasson Mizra’hi se plia à sa demande, et pendant près de 30 ans, les deux hommes étudièrent chaque jour en ‘Havrouta.
Pendant huit ans, le Rav habita avec son épouse à Londres, il s’y rendit pour enseigner la Torah aux fils du grand bienfaiteur, R. Saliman David Sasson zatsal, un grand ami de la Yéchiva Porat Yossef, et ce, sur la demande du Roch Yéchiva, Rav Yéhouda Tsadka. En échange, il était pris en charge financièrement par le bienfaiteur. De retour en Israël, il y resta jusqu’à son dernier jour. La veille du Chabbath Hagadol, le 7 Nissan 5758 (1998), il décéda, et on lui témoigna un grand honneur à sa mort.
Il est enterré au cimetière de Sanhédria à Jérusalem.
Le Tsadik décrète
Un jour, un homme qui devait subir une opération pour retirer des calculs dans les reins se rendit chez Rav Sasson Mizra’hi, qui lui répondit en ces termes : « Il retira la pierre (c’est-à dire le calcul) », et prodige, lorsqu’il se présenta pour l’opération, les médecins effectuèrent un examen de plus, et découvrirent à leur grande stupéfaction que la pierre avait disparu, comme si elle n’avait jamais été là.
Un jour, on vint demander au Rav une Brakha pour un malade, et, contrairement à son habitude, il s’esquiva et répondit : « Pourquoi bénir ? ». Lorsque ces personnes sortirent de la maison, elles apprirent qu’au moment de leur venue chez le Rav, le malade n’était déjà plus de ce monde. Ils comprirent alors l’intention du Rav qui avait dit « Pourquoi bénir ? ».
A une autre occasion, lorsqu’un Avrekh important vint trouver Rav Sasson Mizra’hi pour obtenir une bénédiction pour mériter d’avoir des enfants, il le bénit en disant : « Puisses-tu mériter d’avoir une descendance », et ceci se répéta plusieurs fois. Une fois, lorsqu’il vint le trouver, Rabbénou modifia son langage et dit : « Puisses-tu mériter d’avoir des garçons ». Sa bénédiction s’accomplit dans son intégralité, sa femme tomba rapidement enceinte de jumeaux, « des garçons ».
Lorsque Rav Sasson Mizra’hi tomba malade et dut être hospitalisé pendant quelques jours à l’hôpital, on le mit dans une chambre à côté d’un jeune homme laïc qui avait apporté une télévision à son chevet. Cet appareil dérangea beaucoup le Rav, et perturba sa tranquillité. Lorsque l’un de ses proches vint pour l’aider, il le vit allongé, pris d’une grande tristesse. L’homme comprit la raison de son humeur, et, sans attendre un instant, s’adressa délicatement au malade et lui demanda d’avoir pitié du Rav et de retirer l’appareil impur. « Si tu acceptes, lui promit-il, tu recevras une bénédiction du Rav, et tu guériras rapidement. » Le jeune homme accepta de plein gré, et retira l’appareil de la chambre. Lorsque l’impureté disparut, le Rav retrouva sa sérénité, et le bénit de tout cœur pour qu’il guérisse et recouvre sa santé. C’est ce qui se passa, et le jeune homme fut guéri.
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