Les vingt-et-un jours qui séparent le 17 Tamouz de Tich'a Béav (9 Av) s’appellent « Ben Hamétsarim », expression tirée du verset : « Tous ses poursuivants l’ont atteinte dans les étroits défilés (Ben Hamétsarim)» (Eikha 1).

Les Sages ont dit : Ce sont les jours de malheur qui séparent le 17 Tamouz de Tich'a Béav, pendant lesquels on trouve la peste maligne.

Les autres forces du mal y règnent, et de nombreux malheurs sont arrivés à Israël en ces jours-là au cours des générations, comme la destruction du Temple, le Premier et le Deuxième, le siège et la famine.

 

C’est pourquoi on a fixé à cette période le deuil sur la destruction du Temple. Pendant ces jours-là, on s’abstient donc de se réjouir plus que pendant toute l’année.

On n’écoute pas de musique, et on a l’habitude de ne pas dire la bénédiction « Chéhé’héyanou » sur un vêtement neuf ou un fruit nouveau, parce que c’est un temps de malheur, c’est pourquoi on ne porte pas de vêtements neufs.

Comme les forces du mal règnent à cette période, chacun se gardera de se mettre en danger, plus encore que pendant toute l’année.

Les gens très pieux se fixent chaque jour un moment pour réfléchir sur la destruction du Temple et prendre le deuil. Il y a des endroits où l’on a l’habitude de dire le rituel de « Tikoun ‘Hatsot » le jour, et c’est une bonne coutume.

Source : Choul’han Aroukh 551, 17-18, et les décisionnaires récents