Le professionnalisme et le don de soi des équipes de secourisme israéliennes venues aider les victimes des tremblements de terre désastreux en Turquie ont été soulignés dans le monde entier.
En général, le mot “Israël” dans les grands médias internationaux est très et trop souvent suivi de qualificatifs peu élogieux, utilisés à tort et à travers. Cette fois-ci, pourtant, ce sont bien des commentaires laudatifs qui ont accompagné le professionnalisme et les qualités humaines dont ont fait preuve les secouristes israéliens en Turquie, pays endeuillé par un séisme au bilan humain incroyablement meurtrier : plus de 30 000 personnes y ont déjà perdu la vie à l’heure où ces lignes sont couchées ; et le bilan risque d’être encore, D.ieu préserve, à en croire l’ONU, très provisoire.
Une fois, c’est l’ingéniosité des Israéliens qui ont réussi à retracer le plan des bâtiments effondrés qui est soulignée : cette initiative a permis d’entrer plus rapidement et plus efficacement dans les décombres en se rendant dans les zones susceptibles de contenir des survivants.
Une autre fois, c’est le ministère israélien des affaires étrangères qui est porté aux nues après avoir, entre autres, participé au sauvetage d’un garçon de douze ans. Un éminent ingénieur en bâtiment israélien mobilisé par le ministère se rappelle que les sauveteurs sont entrés dans un bâtiment qu’il avait cartographié comme étant critique. Au niveau du sous-sol, ils ont entendu un bruit furtif, et, en le suivant, ils ont compris qu’il y avait un survivant. Après des heures d’excavation en pleine nuit, les secouristes israéliens ont réussi à sauver un garçon âgé de tout juste douze ans, coincé dans une poche d’air entre le canapé et le mur de sa maison.
Et, au hasard d’une coupure de presse, on découvre l’énorme activité israélienne luttant contre la montre dans la ville de Gaziantep pour sauver le plus de personnes possibles sous les décombres.
L’activité israélienne menée conjointement par Tsahal (l’armée), les organismes I’houd Hatzala et Zaka, a été intense pour sauver le plus grand nombre de vies possible en Turquie. Ce n’est qu’une menace terroriste islamiste précise, à donner des haut-le-cœur, qui a mis fin à cette mission saluée par la Turquie et par l’humanité.
Comme nous l’apprend le Talmud, “celui qui sauve une vie, c’est comme s’il sauvait le monde entier”, et cette phrase a animé chaque seconde passée par nos valeureux sauveteurs sur le sol turc.