Les derniers attentats survenus en Israël, en particulier à Jérusalem, ne pouvaient pas nous laisser impassibles. Comment ne pas être interpellés par l’assassinat, par des sauvages avides de sang, de Juifs sortant d’une synagogue ou encore attendant le bus, apprêtés en l’honneur du Chabbath, afin de rejoindre leur famille ? Comment peut-on comprendre que l’on puisse tirer à bout portant ou écraser avec sa voiture des enfants purs et innocents ? Non, nous ne pouvons pas comprendre, il y a des faits qui ne supportent aucune explication et aucune circonstance atténuante. D.ieu seul Se chargera de juger et de châtier ces animaux qui ne méritent pas le terme d’hommes, à qui on a vendu que par leur acte barbare, ils recevront la félicité et qui devront payer à jamais leur acte abominable.
En Israël, l’opinion publique est partagée : certains croient encore pouvoir vivre en paix avec leurs voisins, et le seul problème qui les tourmente pour l’heure est celui du nouveau gouvernement qui cherche à apporter des réformes au système juridique. Ils luttent de toutes leurs forces pour ne pas que le rêve d’un pays laïque semblable aux autres Nations ne leur échappe.
D’autres au contraire pensent qu’il faut appliquer une politique ferme et sévère, sans compromis, pour garantir la sécurité des citoyens : le système judiciaire actuel étant trop complaisant envers ceux qui cherchent à déstabiliser le pays, il faut le modifier.
Mais face aux derniers événements dramatiques, on réalise qu’avec toute la bonne volonté et les réformes que l’on souhaiterait instaurer, la voie pour accéder à une vie de toute quiétude et rassurante n’est pas à portée de main.
En effet, comment peut-on concrètement neutraliser des individus qui, jour et nuit, cherchent par tous les moyens à commettre des attentats sanguinaires ? Comment faire changer la mentalité d’une population qui depuis des décennies est alimentée, via les écoles, les mosquées et les médias, par une haine farouche envers les Juifs ? Comment faire pour empêcher un résidant possédant une carte d’identité israélienne, des droits, un travail et une famille, de prendre un couteau de cuisine, une hache ou sa voiture et semer la mort, tout en sachant pertinemment qu’il en paiera de sa vie ?
Il est certain que l’État d’Israël fait tout pour garantir la sécurité de ses citoyens, et qu’il est important de persévérer dans cette voie. Mais nous n’avons d’autre choix que de nous rendre à l’évidence : il est impossible de façon cartésienne de parvenir à assurer une sécurité hermétique.
En voici un exemple : à la suite d’un attentat à la voiture-bélier, la municipalité de Jérusalem avait installé il y a quelques années de larges poteaux en métal devant les stations de bus, visant à protéger les citoyens qui s’y tiennent. Mais voici que celle de Ramot dans laquelle s’est déroulé le drame il y a quelques jours faisait exception, et la suite est hélas connue.
"Si l’Éternel ne garde pas une ville, c’est en vain que la sentinelle veille avec soin" nous dit le roi David dans ses Psaumes (127, 1), car dans l’absolu, il restera toujours des failles dans les systèmes de prévention que les hommes mettent en place. Ces tragédies dont nous sommes témoins mettent en évidence un appel du Ciel.
La mère d’Acher Ména’hem et Ya’akov Israël Palay, tués à Ramot, trouvera encore la force exceptionnelle de dire, en apprenant la mort tragique de son premier fils : "D.ieu m’a transmis un gage sur lequel veiller pendant 6 ans, et Il l’a repris". Cette grande dame, dans ces moments terribles, conservera sa croyance la plus pure, et nous la transmet.
Nous nous approchons de la fin des temps et il est nécessaire de ne pas perdre de vue le véritable but de notre existence. Faisons tous un effort là où cela nous est nécessaire, et souhaitons que D.ieu nous apporte Sa protection et qu’Il fasse régner la paix sur Tsion, Amen.