Le système pénitentiaire israélien a permis aux détenus de célébrer Souccot en prison, en s’adaptant aux restrictions liées à la pandémie de Coronavirus.
Même en prison, on peut faire Souccot. Les système carcéral israélien a autorisé la construction de Souccot sous la supervision des rabbins du service pénitentiaire, à la fois dans les différents quartiers des prisons et aussi pour les prisonniers en isolement en raison de la Covid-19.
Les années passées, seule une Soucca centrale pour chaque prison était érigée, mais cette année, ce sont bien plusieurs Souccot qui ont été construites, permettant aux détenus de célébrer la fête en conformité avec le règlement du ministère de la santé. Les prisonniers ont participé eux-mêmes aux constructions dans une atmosphère de joie. La prison de Rimonim, située au sud-est de la ville de Netanya, a proposé aux détenus de créer leurs propres décorations pour la Soucca dans le cadre d’un projet intitulé « Trouver le bonheur dans la vie ».
En outre, ce sont plus de 1000 kits d’Arbaat Haminim Laméhadrine Min Laméhadrine – les quatre espèces comprenant le Loulav, la ‘Arava, l’Hadass et l’Etrog –, ainsi que des Ma’hzorim qui ont été remis aux prisonniers et aux gardiens en ayant fait la demande, selon le rite de chacun.