Ethan est juif, mais il ne connaît rien au judaïsme. Il se demande quel est le but de la vie et, un jour, il rencontre justement un Rav qui est sur le point de donner une conférence sur ce sujet. Il l'écoute attentivement, cela l'intéresse grandement. Il commence à progresser dans la Torah, à travers la pratique du Chabbath, notamment. Et un jour, il décide même d'aller à la Yéchiva. Il s'y plaît énormément mais, d'un autre côté, il est très embarrassé par un grand tatouage qu'il avait fait faire sur son bras, du temps où il n'était pas du tout religieux...
Cette semaine, j'ai écouté,
Une histoire que je voudrais raconter,
Sur Torah Box, elle est diffusée,
Et au nom de Rav Breisacher, elle a été rapportée.
Alors que la route était embouteillée,
Ethan s'impatientait.
Cet adolescent était, en effet,
Trop pressé de se faire tatouer.
Il était juif, mais très éloigné,
De la Torah dont il n'avait jamais entendu parler.
Le rock, il aimait.
Et, sur le sens de la vie, il s'interrogeait.
Après s'être fait tatouer,
Un grand serpent sur le bras,
Il a, sans faire exprès, bousculé,
Un Rav qui allait justement donner,
Une conférence sur le sujet,
Qui le préoccupait :
“Pourquoi sommes-nous là ?”.
Il est allé l'écouter,
A beaucoup aimé.
Les jeunes avaient beaucoup de questions à poser,
Et Ethan a eu envie de progresser.
Le Chabbath, il a commencé à respecter,
Et, à un moment, il a même décidé,
D'aller, dans une Yéchiva, étudier.
Avant Chabbath, il aimait,
Aller se tremper au Mikvé.
Mais comme son tatouage le complexait,
Il prenait soin de le dissimuler,
Sous une serviette qu'il enlevait,
Juste avant de se tremper.
La Torah interdit, en effet,
De se tatouer,
Comme nous l'enseigne un verset,
Qui, dans la Paracha de Kédochim, est mentionné.
Dans un milieu laïc, cela pouvait passer.
Mais, entre temps, Ethan avait changé.
Et même si aucun religieux ne lui en avait parlé méchamment,
Au fond de lui, il sentait fortement,
Que ce tatouage était plutôt gênant…
Il allait donc au Mikvé tôt le matin,
Espérant ne croiser personne sur son chemin.
Mais un vendredi, il s'est réveillé,
Bien plus tard qu'à l'accoutumée,
Et il fallait se dépêcher,
Car Chabbath allait rentrer,
Bien plus tôt qu'en été.
Il n'a, néanmoins, pas renoncé,
À aller au Mikvé.
Et lorsqu'il y est arrivé,
Le Mikvé était bondé.
Ethan était tellement plongé,
Dans ses pensées,
Qu'il n'a pas remarqué,
Que quelqu'un avait laissé traîné,
Des chaussures sur lesquelles il a trébuché.
Il est tombé,
Sa serviette a glissé,
Le tatouage a été dévoilé.
Et tout le monde s'est retourné,
Vers lui pour voir comment il allait.
Soudain, un adolescent s'est écrié :
“Wow ! Ce serpent, je croyais,
Que c'était un vrai !”.
Les gens, gênés,
Ont fait comme si de rien n'était.
Leurs yeux, ils ont détournés,
D'Ethan, pour ne pas l'embarrasser.
Mais un homme âgé a répliqué,
Au jeune qui avait crié :
“Et alors, s'il est tatoué ?!
Moi aussi, je suis tatoué !”.
Ethan n'y a pas cru. Il pensait,
Que l'homme avait simplement dit cela,
Pour le sortir de son embarras.
Il l'a énormément remercié,
Pour la honte qu'il a voulu lui éviter.
Mais l'homme a répondu : “J'ai dit vrai !
Je suis vraiment tatoué !”.
Et il lui a montré,
Le tatouage que les Nazis lui avaient fait,
Et qui était désormais gravé,
Dans sa chair, à jamais.
Il lui a dit : “Mon tatouage et le tien,
Montrent qu'Hachem nous a sauvés :
Moi, d'être tué par les Nazis,
Et toi, par la société dans laquelle on vit.
Tu as su aller à contre courant,
D'une société, dépravée moralement.
Et si Hachem t'a sorti de là,
C'est qu'Il attend quelque chose de toi.
Continue donc à progresser,
Dans l'accomplissement de Sa volonté !”.
Par la suite, il s'est avéré,
Que l'homme âgé qui avait ainsi parlé,
Était le grand père du Rav qu'Ethan avait,
Involontairement bousculé.
Deux personnes d'une même famille,
Lui ont donc sauvé la vie,
En l'aidant à comprendre ce qu'Hachem attendait de lui,
Et à donner ainsi,
Un vrai sens à sa vie.
Retranscription : Léa MARCIANO
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