Un Avrekh de Bné Brak a refusé un héritage de plusieurs dizaines de millions d’euros provenant d’une profanation du saint jour du Chabbath.
Il a raté une fortune matérielle, mais il a sans aucun doute gagné une fortune spirituelle incalculable. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’authentique “affaire du siècle” réalisée par un Avrekh français du prestigieux Collel ‘Hazon Ich de Bné Brak, renonçant à un héritage putatif de plusieurs dizaines de millions d’euros, en raison du fait qu'une partie de l'argent provient d’un ‘Hilloul Chabbath, une profanation du Nom divin.
Retour sur les faits : le père de l’étudiant en Torah, un octogénaire ayant fait fortune dans l’hôtellerie de luxe, a récemment passé un accord commercial avec ses frères ayant sensiblement augmenté son coquet patrimoine. S’il est Chomèr Chabbath, certains de ses proches ne le sont pas.
Le papa a mis à jour son testament, invitant ses héritiers, dont l’Avrekh, à le signer. Après avoir interrogé des Rabbanim, la réponse a été claire : en dépit du plus que considérable manque à gagner, il ne peut pas accepter cet argent.
Les proches de l’étudiant en Torah ont eu beau chercher tous types de failles, d’ordre juridique ou commercial, pour rendre cet argent acceptable par l’Avrekh, sa décision a été prise. Il s’en est expliqué dans une lettre fleuve à son père détaillant les raisons motivant cette incroyable et courageuse décision de ne pas signer ces nouvelles dispositions testamentaires. Son père a pris acte de ce choix, non sans admiration et fierté.
Cette décision sanctifiant le Nom divin est d’ores et déjà promise à la bénédiction, comme l’affirment nos textes sans la moindre ambiguïté et à de multiples reprises : Isaïe (Yéchayahou) 58, 13-14, Talmud Chabbath 118-119. Toute personne honorant le Chabbath mérite la richesse !