La sonde Béréchit et le handicap, vous voyez le lien ?!? Voici une piste :
C’est vrai que dans certains pays, le handicap peut être vécu comme un phénomène marginal, et quasi honteux. Alors qu’en Israël, il est beaucoup plus simplement vécu, comme une configuration possible dans la vie d’êtres humains non maîtres de la totalité de leur vie.
Il n’y a qu’à voir combien, en Israël, les enfants trisomiques, par exemple, partagent les bancs des écoliers « comme tout le monde », combien la population considère avec bon cœur les employés quelque peu « différents » de grandes chaînes de restaurants, ou se proposent d’aider, avec affection, leurs frères parfois condamnés aux fauteuils roulants, suite à un accident de la vie - puisse Hachem préserver Son peuple.
Et d’ailleurs, quel élan pour la vie cela leur donne !
Tenez, voulez-vous un très bon exemple de personne handicapée ayant œuvré avec tant de forces et si peu de complexes (bien au contraire !) pour un grand projet ? Yariv Bash, ça vous dit quelque chose ?!?
Eh oui, bien joué ! C’est l’initiateur du projet du lancement de la sonde Béréchit sur la lune. Le voilà donc le lien, entre la sonde Béréchit et le handicap ;-)
Yariv, condamné - seulement selon le corps médical, certainement pas par lui - à vaquer à vie sur son fauteuil roulant depuis un accident de ski il y a deux ans, ne s’est effectivement jamais démonté, face à l’énormité de la compétition lancée par le Google Lunar X Prize.
De quoi s’agissait-il ? D’offrir la coquette somme de 20 millions de dollars à la brillante équipe d’ingénieurs capable d’envoyer un robot sur la lune, afin de transmettre toutes les informations possibles à son sujet, en direction de la Terre.
Parmi les compétiteurs, l’équipe d’ingénieurs israéliens SpaceIL.
Comment cette équipe s’est-elle créée ? A l’initiative de Yariv, justement, qui est venu insuffler beaucoup d’espoir à de très nombreuses personnes de tous âges…
L’exemple de Yariv est, en cela, très puissant et pourra, nous aussi, nous inspirer dans les challenges qui nous concernent au quotidien :
- Il a très vite accepté son handicap comme un fait TEMPORAIRE, et non définitif, comme a bien voulu lui faire admettre l’équipe médicale.
Nous aussi, considérons d’emblée nos difficultés comme une PARENTHÈSE qui se refermera, de façon certaine, et fera place à de meilleurs jours.
- Encore, il a continué à rêver à de grands projets, sans se placer de limites à ce qui est possible…
Lui, son rêve, peu importe la valeur intrinsèque qu’il revêt pour nous, ou pour d’autres, c’était de participer à cette compétition. Il n’avait pas 1$ en poche, mais son enthousiasme communicatif a réussi à lever 100 000 000$ en assez peu de temps !
A notre tour de viser dans nos vies des objectifs élevés, et même beaucoup plus que nous-mêmes, sans jamais s’arrêter sur l’opinion des pessimistes qui n’y croient pas !
Enfin, un fait remarquable et inspirant, notre ingénieur avait, derrière ce projet, une intention bien plus louable, ayant un message éducatif fort : celle d’enseigner à toute la nouvelle génération que RIEN N’EST IMPOSSIBLE, et que chacun est capable, s’il le veut vraiment, d’atteindre la Lune, en quelque sorte… notion qui a depuis inspiré concrètement beaucoup de projets pédagogiques à travers le monde.
Quand on se rend compte combien l’espoir illimité nourrit chacun de nos pas, et chacun de ceux que nos proches franchissent, cela nous encourage d’autant plus à viser haut, de plus en plus haut.
Et si parfois l’échec nous fait redescendre bien vite de notre piédestal, comme ce fut en apparence le cas pour la mission Béréchit, redoublons de convictions et d’efforts afin qu’un jour ou l’autre, notre rêve advienne.
Cela ne doit être qu’une question de temps, en fin de compte, n’est-ce pas ?
A nous d’en décider à chaque instant ;-)
Kol Touv !