Nos Sages, de mémoire bénie, nous enseignent que rien n’est plus efficace que la prière. Elle est l’héritage que notre ancêtre Yaacov nous a transmis. Son pouvoir est si puissant que le Talmud dit : « même si une épée tranchante est posée sur le cou d’un homme, qu’il ne s’empêche pas de prier » (Bérakhot 10). Les Sages ne tarissent pas d’éloges au sujet de la prière ; que ce soit pour annuler un décret ou guérir d’une maladie, la prière est la solution ultime du Juif depuis la nuit des temps.
Le Méiri (Baba Batra 117) affirme même que : « L’Homme doit être sûr et certain que la prière, lorsqu’elle est faite avec la ferveur adéquate, annule les mauvais décrets. »
Les médecins et scientifiques se sont penchés sur la question de la prière afin de vérifier si les affirmations du peuple juif correspondaient à la réalité des faits…
La prière sous l’œil de la critique
Dans un cadre scientifique, seuls les faits sont dignes de foi. C’est pourquoi de nombreuses études scientifiques ont été réalisées dans le but de définir les effets réels de la prière.
Pourquoi les gens prient-ils ?
Aux Etats-Unis, les habitudes concernant la prière ont été étudiées par des chercheurs de la faculté de médecine de Harvard qui ont interrogé 2055 personnes âgées de plus de 18 ans sur leur utilisation de la prière. Le résultat a montré qu’un tiers de ces personnes (35%) prie pour des raisons de santé et parmi elles, 75% prient pour mieux se porter, et 22% pour la guérison de pathologies précises. (Quotidien du Médecin n°7528 du 27 avril 2004)
Quelques études sur le sujet
Une étude, menée conjointement en Israël et aux États-Unis, financée par l'Institut national de la santé américain, statue que la prière constitue un antidote très efficace qui permettrait de réduire de moitié chez les femmes les risques de contracter la maladie d'Alzheimer ainsi que les démences dites « légères ». L'étude, lancée en 2003 auprès d'un échantillon de 892 arabes israéliens âgés de plus de 65 ans, a été présentée récemment lors d'un colloque sur la maladie d'Alzheimer en Israël. Peut-être que le choix de patients arabes israéliens visait à garantir l’objectivité ainsi que la crédibilité des chercheurs juifs…
C’est le Pr Rivka Inzelberg, de la faculté de médecine de Tel-Aviv, qui a supervisé l'enquête. Elle a précisé au quotidien israélien Haaretz que « dans l'échantillon choisi, 60 % des femmes priaient cinq fois par jour, comme le veut la coutume musulmane, tandis que 40 % ne priaient que de façon irrégulière [...] Nous avons été surpris de constater, dix ans après le début de l'étude, que les femmes pratiquantes du premier groupe (celles qui priaient cinq fois par jour) avaient 50 % de chances de moins de développer des problèmes de mémoire ou la maladie d'Alzheimer que les femmes du deuxième groupe », a ajouté le Pr Inzelberg.
L’étude révèle aussi que la prière a une influence deux fois plus importante que l'éducation et la sensibilisation pour protéger les femmes contre cette dégénérescence cérébrale.
L’explication rationnelle donnée par la spécialiste fut la suivante : « La prière est une coutume qui nécessite un investissement de la pensée, c'est sans doute l'activité intellectuelle liée à la prière qui pourrait constituer un facteur de protection ralentissant le développement de la maladie d'Alzheimer ».
Nos Sages nous enseignent que la prière est également écoutée par le Tout-Puissant lorsqu’elle est dirigée en faveur de son prochain. La science le confirme à nouveau dans les faits :
L’American Medical Association déclare à la suite de son enquête sur 990 personnes atteintes de maladies cardiovasculaires de l’hôpital de Kansas City : « La prière accélère la guérison ».
L’étude se déroula ainsi : la moitié de ces patients atteints de maladies cardiovasculaires avait été confiée, à son insu, aux prières de 75 personnes priant pour elles (dont des juifs religieux), et il s’est avéré qu’il y a eu deux fois moins de complications dans le groupe dont les gens priaient que dans l’autre groupe. (Vérité santé pratique n°57 du 22/04/2000)
Le cardiologue Mitchell Krucoff de Caroline du Nord étudia le cas de 150 patients souffrant d’insuffisance coronarienne. Il intitula le nom du programme « Mantra » (Monitoring and Actualization of Noetic Training). Les patients pour qui des gens de confessions religieuses priaient ont eu des complications réduites de 25 à 30% par rapport aux autres ne bénéficiant d’aucune assistance spirituelle. Ces résultats ont fait dire au psychiatre Harold G. Koenig : « Certaines des plus grandes découvertes scientifiques sont venues de ceux qui faisaient un pas en dehors de la boîte et je crois que c’est ce que fait cette étude ». (Quotidien du médecin n°7001 du 02/11/01)
Le Professeur Rogerio Lobo, chef du service de gynécologie et d’obstétrique de la Columbia University (New York), s’est intéressé pour sa part à l’action de la prière sur 199 femmes demeurant en Corée qui étaient en attente de fécondation in vitro (FIV). Pour cela, il a demandé à des personnes vivant aux Etats-Unis, au Canada et en Australie de prier, photographies à l’appui, pour ces femmes, tout en suivant parallèlement un autre groupe qui n’a pas bénéficié de cette assistance. Le résultat fut flagrant : 50% de grossesses dans le groupe ayant bénéficié de prières, contre 26% dans le groupe témoin, soit près de deux fois plus de FIV réussies. (The Journal of Reproductive Medicine, 28 septembre 2001)
Durant ces dernières décennies de nombreuses autres études ont été réalisées notamment sur les cellules cancéreuses, les cellules sanguines, les bactéries, les plantes et les animaux. Elles ont toutes révélé l’action positive de la prière. C’est qui a conduit le Dr Larry Dossey à déclarer que « le pouvoir de guérison à distance de la prière est démontré. Il ne peut plus être regardé comme une affaire de foi ». Car pour ce médecin, le plus étrange dans ces études, c’est qu’elles ont été réalisées en double aveugle, c’est-à-dire sans que les patients et le personnel soignant ne sachent qui étaient les bénéficiaires de ces prières, ce qui est révélateur de l’effet objectif du rôle que la prière a pu avoir sur ces patients, ôtant tout soupçon d’effet placebo ou d’autosuggestion.
Le Dr Dossey a ensuite recensé les études effectuées sur ce sujet. Sur une cinquantaine réalisées, toutes établissaient un lien entre guérison et prière, que ce soit à travers l’accélération de la cicatrisation, la réduction d’une pression artérielle trop élevée ou encore le ralentissement de la prolifération de certaines cellules cancéreuses. (Livre : « La prière un remède pour le corps et l’esprit », aux éditions Le Jour)
Inutile de préciser que le peuple juif est attaché à la prière depuis qu’il existe, et qu’il a vu de ses yeux, que ce soit à l’échelle nationale, historique ou individuelle le pouvoir de la prière. La confiance que nous avons dans le Maître du monde n’est dépendante d’aucune étude scientifique, mais il est cependant quelquefois nécessaire de faire passer notre « croyance » au rang de « savoir » pour ancrer plus profondément en nous notre confiance en D.ieu, ainsi que pour sensibiliser notre entourage…