La Térouma et celle de la dîme (ou 100ème) des fruits soumis au doute, la ‘Halla, les prémices, sont
annulées en cas de mélange à une quantité 101 fois supérieure ; on les compte ensemble au cas où
ces objets interdits réunis forment plus du 101ème de la partie (de façon à ne pas l’annuler). En tous
cas, il faut prélever de l’ensemble pour le Cohen l’équivalent de ce qui y est tombé (avant que chacun
en mange). Les produits de ‘orla et des mélanges interdits de la vigne ne s’annulent que dans une
quantité 201 fois supérieure ; et on les réunit pour réduire la proportion du mélange, mais il n’est pas
nécessaire (en cas de mélange annulé) de prélever l’équivalent. Selon Rabbi Chimon, on ne joint pas
les parties interdites. Rabbi Eliézer dit : on les réunit et on ne les considère pas comme nulles si le
mets où les produits cuisent en conserve le goût ; mais on ne les réunit pas de façon à ce qu’à sec on
exige, sous peine d’interdit, une proportion de 201.