Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַיָּבֹ֣אוּ בְנֵֽי־יִ֠שְׂרָאֵל כָּל־הָ֨עֵדָ֤ה מִדְבַּר־צִן֙ בַּחֹ֣דֶשׁ הָֽרִאשׁ֔וֹן וַיֵּ֥שֶׁב הָעָ֖ם בְּקָדֵ֑שׁ וַתָּ֤מָת שָׁם֙ מִרְיָ֔ם וַתִּקָּבֵ֖ר שָֽׁם׃

« Les enfants d'Israël, toute la communauté, arrivèrent au désert de Cîn, dans le premier mois, et le peuple s'arrêta à Kadèch. Myriam mourut en ce lieu et y fut ensevelie. » (20,1)

Quel était le goût des eaux du puits de Myriam ?

  • Le puits de Miriam procurait de l’eau qui avait le goût de toute boisson que l’on désirait consommer.[1]

Où le puits de Myriam a-t-il disparu ?

  • Le puits fut caché plus tard dans la Kinéret (Lac de Tibériade). Toute personne qui en boit sera guérie de toute maladie.[2]

Comment le peuple voyagea-t-il d’un campement à l’autre dans le désert ?

  • Une immense quantité d’eau s’écoulait du puits de Myriam, au point que des rivières se formèrent entre les différents campements. Les membres d’une tribu devaient voyager par bateau pour rendre visite aux membres d’une autre tribu. Moché voyagea sur ces rivières le jour de sa mort, afin d’apporter les rouleaux de la Torah qu’il avait écrit. Sans les rivières, il n’aurait pas été en mesure de livrer un rouleau de Torah à chaque tribu en un seul jour.[3]

Comment procédaient les Juifs lorsqu’ils devaient se rendre au Mikvé dans le désert ?

  • Les eaux du puits de Myriam étaient si profondes et abondantes que les Juifs pouvaient nager, se baigner et se purifier à l’intérieur.[4]Elles faisaient également office de Mikvé.[5]

Où les Juifs ont-ils pu obtenir leurs 4 espèces pour Souccot dans le désert ?

  • Les eaux du puits de Myriam leur permettaient de faire pousser des dates, des figues, des grenades, des pommes et des raisins le jour même où ils étaient plantés.[6] Certains affirment que le puits de Myriam leur procurait également les quatre espèces à Souccot. D’autres sont d’avis qu’ils achetaient les quatre espèces auprès des diverses nations parmi lesquelles ils voyageaient. Ils achetaient en effet du blé pour les Pains de proposition du Michkan (sanctuaire) auprès de ces diverses nations.[7]

 

[1] Le ‘Hida au nom du Tséma’h David, Midrach Talpiot sur Yayin, Mé’hilta sur Yitro.

[2] Kol Bo 41

[3] Midrach Tan’houma sur ‘Houkat 48, Midrach Rabba 25, Kovets Kérem Chlomo année 90 K 8, p.7

[4] Zit Raanan. Yalkout Chimoni sur Téhilim, Rachi dans Chabbath 35a

[5] Rabbénou Yoël dans Séfer Rémazim

[6] Yalkout Chimoni Pékoudé 426, Yalkout Chimoni sur Béha’alotékha Rémez 736, Yalkout Chimoni sur ‘Hagai Rémez 567

[7] Michmar Halévi sur Emor, Chamran par Rav ‘Haïm Kanievsky, Yoma 75b, Tossefot « Kirvou Kevassim» dans Ména’hot 45b