[Vidéo] Rabbi David Pinto - Renforcement au Koumzits 2012

Mis en ligne le Vendredi 18 Mai 2012

Rabbi David Pinto
Paroles de renforcement après Toulouse...
Soirée 'Hizouk "Koumzits"

Paroles de 'Hizouk (renforcement) de Rabbi David 'Hanania PINTO, projetées lors de la soirée "Koumzits" organisée par Torah-Box le 16 Mai 2012 au Casino de Paris, après le drame de Toulouse.

Télécharger vidéo

Lorsque Rabbi David Pinto adresse ces paroles de renforcement, il se trouve à Toronto où il s’est rendu à l’occasion d’un mariage auquel il tenait particulièrement à assister.

Il raconte que la kala (mariée) en question était une jeune-fille dont la petite-sœur s’était mariée quelques années plus tôt (alors qu’elle-même était encore célibataire mais avait autorisé sa jeune sœur à se marier avant elle, car Rabbi David lui avait demandé de le faire) ; et -alors que la ‘houpa avait lieu- la sœur aînée y assistait tout en priant et en récitant des Téhilim…

Cette scène rappelait à Rabbi David l’histoire de Ra’hel Iménou, qui laissa sa sœur Léa se marier avant elle…

Il avait tellement de peine de la voir ainsi, qu’il prit le bouchon de la bouteille de vin, le donna à la jeune fille et lui dit : « Tu me le rendras sous ta ‘houpa».

La jeune-fille se mit à rire ; elle comprit que Rabbi David avait l’intention de venir à son mariage lorsqu’il aurait lieu…

Le temps s’écoula et la jeune-fille -qui n’était toujours pas fiancée- appelait de temps en temps Rabbi David et lui disait « J’ai toujours le bouchon…».

Il lui fit comprendre qu’avec l’aide de D.ieu, elle allait bientôt se marier.

Et, quelques temps plus tard, il fut invité au mariage de la jeune-fille…

Cette histoire rappelle la force de la téfila (prière).

Lorsqu’un Juif prie, il ne doit pas prier que pour lui.

Il est très important de penser aux autres, de renforcer l’union dans le Klal Israël.

Concernant l’attentat de Toulouse, voici la version des faits de Rabbi David :

Alors qu’il voyageait en Argentine le samedi soir précédant l’attentat, il trouva un journal qui parlait des trois soldats ayant été tué quelques jours auparavant. Il le mit dans sa valise en ayant l’intention de le lire dans l’avion.

Mais finalement, il oublia ce journal ; et ce n’est que lundi matin -à huit heures moins quart (heure française)- qu’il le retrouva…

Il lu l’article concernant les trois soldats et se dit : « Le meurtrier n’a pas encore été arrêté ! A Toulouse, il y a l’école juive, le Collel… » ; et il se mit à prier que l’assassin n’ait pas de mauvaise idée en tête…

Quelques heures plus tard, il apprit que -ce même matin- quatre Juifs avaient été tués lors du drame de Toulouse, vers huit heures.

Il est certain que cet événement est douloureux, et que la valeur de chaque Juif est très grande. Mais, d’un autre côté, il ne faut pas oublier la force de latéfila : Si l’assassin était venu à l’école à une heure où elle était encore plus fréquentée, qui sait quelle catastrophe aurait pu arriver ?

N’oublions pas qu’Hachem est là et veille sur nous ; n’oublions pas de Le prier.

A l’approche de Matan Torah (don de la Torah), préparons-nous à recevoir avec joie la Torah, ce magnifique cadeau qu’Hachem nous donne chaque année.

Paroles de Rabbi David PINTO pour Torah-Box
Retranscription : Melle Léa Marciano