La rentrée d’Eloul a eu lieu en quarantaine pour les jeunes étudiants en Torah étrangers venus étudier à la Yéchivat Mir, en Israël.
Bonne reprise ! Des centaines de jeunes étudiants venus du monde entier sont arrivés fin août en Israël pour étudier la Torah à la Yéchiva de Mir, la plus grande institution de Torah au monde, forte de plus de 5000 étudiants tous sites confondus.
Comment, au cœur de la pandémie virale de Coronavirus Covid-19, conjuguer étude de la Torah et étudiants internationaux ? La Yéchiva de Mir a pris le problème avec tout le sérieux possible. Les Ba’houré Yéchiva sont entrés en quatorzaine et, afin de circonscrire au maximum les risques de contamination, les étudiants ont été répartis en sous-groupes de six personnes au maximum. Des logements appropriés ont été loués à Ein Gedi, une oasis dans un parc naturel à près de 150 kilomètres de la Yéchiva de Mir à Jérusalem. A ces mesures sanitaires s’ajoutent bien sûr le port du masque, les gestes barrière et la distanciation sociale, autant que faire se peut.
Cela n’a pas empêché les cours de commencer dans une ambiance productive et studieuse. Il est admirable de voir comment le monde de la Torah s’adapte merveilleusement à tous les contextes, aussi difficiles soient-ils. On se souvient par exemple de la Yéchivat Mir qui, au cœur des affres et des ténèbres de la seconde guerre mondiale, réussit à s’enfuir et à se délocaliser… à Shanghaï, en Chine alors occupée par le Japon, pour ne pas interrompre l’étude de la Torah.