Le gouvernement israélien a lancé en juillet le premier plan stratégique dont l’objectif est d’assurer la judéité des communautés vivant en dehors d’Israël.
8 juifs sur 10 vivants en dehors d’Israël ne se sentiraient pas liés au judaïsme, selon un rapport présenté par le directeur général du ministère de la diaspora, Dvir Kahana. C’est en partant de ce chiffre dramatique, certes difficilement vérifiable et sur un échantillon incertain, que le ministère israélien chargé de la diaspora a tiré le signal d’alarme. Pour ce ministère, le sujet principal de la démographie juive ne doit pas être centré sur l’immigration en Israël des juifs mais sur le renforcement du judaïsme des communautés existantes dans le reste du monde, menacées notamment par les mariages mixtes et par une natalité parfois insuffisante. A cela s’ajoute la crise suscitée par la pandémie mondiale, où de petites communautés ont malheureusement perdu des cadres religieux et/ou communautaires emblématiques. David Bitan, membre de la Knesset, l’Assemblée israélienne, résume le sujet à sa façon : « Si nous ne renforçons pas les communautés juives dans le monde, il n’y aura plus d'immigrants potentiels à faire monter en Israël. »
C’est dans ce contexte que le plan stratégique s’articulera autour des lignes forces suivantes, centrées sur les buts partagés des communautés juives : éducation, technologie et innovation, actions en Israël. « Israël porte la responsabilité du peuple juif par cette décision », a fait savoir Madame Omer Yankelevitch, nouvelle ministre de la diaspora, première femme juive orthodoxe à entrer au gouvernement israélien.
Qu'Hachem protège 'Am Israël partout où il se trouve et qu'Il agrée nos prières en rassemblant les exilés pour la Guéoula.