Une soixantenaire israélienne, gravement malade, a déjoué tous les pronostics médicaux des médecins en vivant quatre ans de plus que prévu… car elle s’occupait de sa maman.
L’histoire de madame Pnina Moskovitz, de mémoire bénie, nous enseigne à quel point le respect des parents est fondamental dans le judaïsme, et sur la façon dont il peut prolonger nos jours.
Madame Moskovitz habitait à Ashdod et appartenait à la ‘Hassidout de Gour. Après une consultation médicale il y a quatre ans, on lui diagnostique un cancer avancé, et l’analyse des examens est implacable : on lui annonce qu’il ne lui reste qu’un seul mois et demi “maximum” à vivre.
En rentrant chez elle, alors que toute la maisonnée est abattue par la nouvelle dramatique, madame Moskovitz déclare simplement : “Je m’occupe de ma maman âgée et malade, je continuerai à vivre par elle et grâce à D.ieu”. Elle ne se laisse pas gagner par la déprime, convaincue que D.ieu prolongera ses jours bien au-delà de son pronostic médical, car elle doit s’occuper de sa maman.
Le dénouement de cette histoire, émouvante et poignante à la fois, s’est tenu il y a deux mois. Sa maman, hospitalisée, décède. En apprenant la nouvelle, sa fille prend le deuil avec tristesse, puis annonce à son mari : “Prépare-toi à mon départ, je viens de perdre ma maman, qui était mon assurance-vie.” En effet, un mois et demi après le décès de sa maman, sa fille dévouée la suit, et décède à l’âge de 66 ans.
Que sa mémoire soit bénie, apprenons de madame Moskovitz à honorer nos parents de toutes nos forces, ce qui est, ne l’oublions jamais, une exigence émanant de D.ieu Lui-même consignée dans les dix commandements.