Le jeune Elazar Morde’haï a été nommé après sa circoncision Roch ‘Hodech Chevat du nom de son papa décédé lors de la tragédie de Méron, Elazar Morde’haï.
Les larmes n’ont cessé de couler lundi 3 janvier matin à Bétar, alors que le fils nouveau-né d’une victime de Méron a été nommé comme son regretté père : Elazar Morde’haï ben Elazar Morde’haï Goldberg.
Le père, mort il y a huit mois au cours de la tragédie de la nuit de Lag Ba’omer 5781 à Méron, était un enseignant très apprécié qui a laissé derrière lui une veuve et quatre jeunes orphelins, ainsi qu’un enfant à naître qui porte maintenant le prénom de son père, mort dans la Sim’ha de la Mitsva.
Le père et Rav du défunt a été le Sandak de son petit-fils. On le voit nommer dans la vidéo son petit-fils avec une grande émotion juste après la Brit-Mila.
Lors des Chiva, la semaine suivant le deuil, il est coutume d’apporter des aliments ronds aux endeuillés, comme des œufs ou des lentilles. Cette tradition est porteuse de sens : ce sont des aliments sans “bouche”, louant le silence du visiteur qui doit écouter les endeuillés, et ces mets, en forme de roue, symbolisent d’une certaine façon la destinée du monde où Hachem fait en sorte que la “roue tourne” : aujourd’hui éploré, demain dans la joie ; aujourd’hui ignorant, demain érudit… En ce Roch ‘Hodech Chevat à Bétar, la roue a tourné. Mazal tov, souhaitons au petit Elazar Moché ben Elazar Moché de grandir dans la Torah, la ‘Houpa et les bonnes œuvres.