Israël Enkoua, jeune mari et papa, fait partie des 45 victimes de Méron, décédé en sauvant la vie d’une personne.
« Il aimait la Torah et les Mitsvot. Il était intensément connecté aux Tsadikim, à Rabbi Chimon, qui l’a pris en sacrifice à l’endroit qu’il aimait le plus ».
Ces mots remplis d’émotion furent prononcés par un proche d’Israël Enkoua lors de son enterrement. Le jeune mari et père de famille de 24 ans est décédé tragiquement dans l’immense bousculade de Méron, qui coûta la vie à 45 personnes dans la nuit du 29 au 30 avril, à l’occasion de Lag Baomer, la Hiloula de Rabbi Chimon bar Yo’haï. Il laisse derrière lui des jeunes enfants, dont un nourrisson âgé de seulement quatre mois.
De nombreux témoignages de la tragédie l’ont qualifié d’ange, de héros. « Il a vécu pour les autres, et il est mort pour les autres », a écrit sa jeune veuve, Ruthy. A seulement 24 ans, mon mari est mort en héros en portant secours aux blessés pris dans cette avalanche humaine. « Israël pouvait s’en sortir, mais il m’a aidé à sortir de la bousculade avec ses dernières forces, jusqu’à ce qu’il tombe », a expliqué l’un de ses amis au Chiva d’Israël, les sept jours suivant le deuil, le visage mouillé par les larmes.
Il était toujours le premier à aider les autres. Son épouse était surprise qu’il ne réponde pas au téléphone le soir de Lag Baomer. En effet, il était inhabituel qu’Israël, mari tellement dévoué, ne réponde pas immédiatement à ses appels. « Cette nuit, j’ai appelé, appelé, appelé sur son téléphone. Au bout d’un moment, je me suis rendu à l’évidence… On a deux jeunes enfants qui aiment tellement leur papa… »
Qu’Hachem mette fin à toutes les souffrances et réconforte les endeuillés.