Don Piero, un curé italien sans histoire de l'église San Terenzo, dans le nord-ouest italien, a secoué son pays le 25 décembre dernier. Il a affiché à la porte de son église son point de vue sur certains comportements inacceptables :

« Les femmes qui provoquent les hommes par leur jupes courtes, qui s'éloignent de la vie vertueuse et de la famille et ‘chauffent’ les instincts masculins, doivent se livrer à un véritable examen de conscience. Elles feraient bien de se poser la question, au sujet des agressions dont elles sont victimes : peut-être le cherchons-nous ? »

 

Le malheureux, réprimandé par ses supérieurs pour son audace, a décidé de renoncer à son poste.

 

Publié sur le site du Monde, cette news a fait largement réagir les internautes qui ont presque unanimement condamné l’attitude intolérable du prêtre.

 

 

Logique, non ? Comment un esprit bien pensant pourrait-il penser qu’il existe une relation de cause à effet entre la tenue vestimentaire des femmes modernes et les agressions dont elles sont victimes ? Pire encore, tenir des propos tels que cet ecclésiastique déjanté ne pousse-t-il pas les violeurs à agir en bonne conscience, puisqu’elles le cherchent ?


Mais enfin, chers lecteurs, soyons sérieux : tous les mouvements (masculins) soi-disant en faveur des droits de la femme, en particulier de celui de s’habiller comme elle le souhaite, ne cherchent qu’une chose, pouvoir continuer à jouir de la beauté féminine sans aucune limite, se servir d’elles pour assouvir leurs désirs sans le moindre respect pour ces dames.

 

Le problème c’est que pour s’en rendre compte, il faudrait qu’ils se livrent à un véritable examen de conscience : peut-être ne cherchent-ils que leur propre plaisir ?

Et ces pauvres filles qui croient qu’on veut leur bien en leur laissant le droit de s'exhiber...

 

Exiger des dames et jeunes filles une tenue pudique en nous privant par là-même de les contempler, c’est ça le vrai moyen de les respecter, de renoncer à nous servir d’elles.

 

Bravo Curé Don Piero, pour ton courage, mais dommage que tu aies renoncé à prôner la vérité !


Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Un débat mené par M. Sharfito