Une jeune fille qui a commencé à s'intéresser au Judaïsme a rencontré, lors de ses études, un jeune homme sourd. Ils ont voulu se marier, mais leurs familles s'y sont opposées : la famille de l'homme, qui était antireligieuse, de peur que la femme le rende religieux ; et celle de la femme, de peur que le handicap du mari soit génétiquement transmissible. Finalement, ils se sont mariés et, alors qu'ils traversaient des difficultés financières, l'homme, qui dessinait particulièrement bien, a eu l'idée d'accrocher quelques uns de ses tableaux à la Bar-Mitsva de leur fils...
C'est l'histoire d'une jeune fille qui venait de Russie.
Dans un environnement laïc, elle avait grandi.
Mais, plus tard, en Israël, elle a entendu parler,
De Torah, et cela l'a intéressée.
Elle avait pour principe, dans la vie,
De bien faire ce qu'elle faisait,
Et s'est donc particulièrement investie,
Dans cette recherche de la vérité.
Par ailleurs, elle avait commencé,
Des études d'architecture à l'université.
Et c'est là aussi qu'elle a rencontré,
Un dessinateur particulièrement doué,
Mais atteint de surdité.
Ce handicap ne l'a pas repoussée,
Car elle a su voir l'intériorité,
Ce qu'il était, plutôt que ce qu'il avait.
Les deux voulaient se marier,
Mais leurs parents s'y sont opposés.
Ceux de la fille,
Parce qu'ils avaient peur que, génétiquement,
L'infirmité du futur mari,
Se transmette aux enfants.
Et ceux du garçon parce qu'ils étaient anti-religieux,
Et qu'ils avaient peur qu'avec cette fille,
Leur fils devienne religieux.
C'est effectivement ce qu'il s'est passé :
Le garçon a beaucoup progressé.
Ils ont eu sept enfants,
Vivaient dans un petit appartement.
Ils en auraient bien voulu un plus grand,
Mais n'avaient pas la possibilité,
De l'agrandir ou de déménager.
Les parents de la fille,
L'avaient, dès le départ, avertie,
Que dessiner ne suffit pas à gagner sa vie...
La Bar-Mitsva du grand approchait,
Personne ne savait comment sortir des problèmes financiers.
Mais le mari a eu une idée :
Dans une chambre, il s'est isolé,
Et s'est mis à dessiner,
De nombreux tableaux qu'il comptait exposer,
À la Bar-Mitsva de son fils aîné.
Malgré l'originalité de l'idée,
D'exposer des tableaux sans lien avec leur soirée,
La femme ne s'y est pas opposée.
Elle a laissé son mari faire ce qu'il voulait.
Finalement, la soirée a été un grand succès,
Non seulement du fait de la joie qui y régnait,
Mais aussi car, bien que cela puisse étonner,
Tous les tableaux ont été vendus, jusqu'au dernier !
En effet, parmi les invités,
Se trouvait un homme particulièrement fortuné,
Qui avait été convié à cette soirée parce qu'il était,
Le patron de celle qui l'organisait.
Son fils l'a accompagné,
Car il voulait, par curiosité,
Voir comment se passait,
Une fête chez des gens religieux.
D'habitude, il était renfermé,
Car, étant lui aussi atteint de surdité,
Il avait tendance à rester,
À l'écart de la société.
Mais, à cette soirée, il était très heureux.
C'était, visiblement, la première fois qu'il voyait,
Un autre homme atteint de surdité :
Le dessinateur dont nous avons parlé.
Il l'observait se réjouir et danser,
Et semblait profondément impressionné.
Il était si heureux de voir quelqu'un "comme lui", confronté au même genre de difficultés,
Et donc apte à comprendre ce qu'il vivait et ressentait.
De cette soirée est née une profonde amitié,
Qui a continué lorsque l'homme invitait,
Le jeune avec ses parents,
Le Chabbath, de temps en temps.
Le père du jeune sourd était si content,
De voir son fils comme il ne l'avait plus vu depuis bien longtemps,
Heureux à la soirée de Bar-Mitsva,
Qu'il a fait une vidéo pour montrer cette joie.
La joie de son fils qui profitait.
Et derrière l'enfant se trouvait,
Un beau tableau qui a attiré,
La curiosité de personnes chez qui la vidéo a circulé.
Après s'être quelque peu renseignées,
Elles sont venues, elles aussi, à la soirée,
Pour y acheter un ou plusieurs tableaux au dessinateur qui, ainsi,
S'est considérablement enrichi.
De plus, l'homme fortuné,
Qui était souvent invité,
Chez la famille aux sept enfants,
Dans leur petit appartement,
A proposé de leur payer des travaux d'agrandissement,
Et de les loger entretemps, gratuitement,
Dans l'un de ses appartements.
Parfois, dans la vie, certaines situations,
Semblent n'avoir aucune solution.
Rappelons-nous, dans ces moments,
Qu'Hachem est toujours présent.
Il n'oublie personne, s'occupe de chacun,
Même d'un "simple" dessinateur qui semblait condamné,
À vivre dans la difficulté.
Il peut résoudre les plus grandes difficultés,
Avec une grande facilité.
N'hésitons donc pas à prier, et à nous rappeler,
Qu'Il est le seul sur Qui on peut véritablement compter.
Retranscription : Léa MARCIANO
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