A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), ce soir, de notre maître Rabbi Yossef KARO (CHOUL'HAN 'AROUKH), l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod XXX, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !
A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), ce jour, de notre maître Rabbi Yossef Karo, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod haChoul'han 'Aroukh, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !
Le Rav Yossef Karo est né en Espagne, fils de Rabbi Ephraïm, et fut un grand érudit. Alors qu’il était encore tout jeune, après avoir été contraints à l’exil à la suite de leur expulsion d’Espagne, ses parents et lui s’installèrent à Kushta (Constantinople, l’Istanbul contemporaine en Turquie). A la suite du décès de son père, il grandit chez son oncle, Rabbi Its’hak Karo, qui vivait lui aussi à Kushta, puis, devenu adulte, il s’installa à Adrianople où il se maria et occupa une place importante de rabbin. C’est là-bas qu’il commença à écrire ses commentaires du Tour, le « Beth Yossef ».
Devenu veuf, il se remaria. Il vécut longtemps en Bulgarie avant de décider de monter en Israël, où il s’établit à Tsfat. Dans la ville galiléenne, il devint l’élève de Rabbi Ya’acov Beirav, qui, lors du renouvellement des diplômes, lui en décerna un en premier. Puis, d’autres élèves du Rav Beirav furent diplômés : Rabbi Moché de Trani, Rabbi Moché Cordovéro, et Rav Yossef Saguiss.
La rédaction du « Beth Yossef » sur les Arba’ Tourim pour Rabbi Ya’acov fils du Roch, dura vingt ans. Il y rédigea des discussions profondes de Halakha, et c’est finalement grâce à cela qu’il établit sa position. Il se passa dix années supplémentaires avant la publication de son œuvre. Sa manière de trancher suivait la décision de la plupart des avis entre le Rambam, le Rif et le Roch. Il appela le livre où sont résumées toutes les lois du Beth Yossef, le « Kitsour Choul’han ‘Aroukh » - ou abrégé, bien qu’aujourd’hui il soit considéré comme essentiel.
Pendant une partie de la rédaction, une épidémie sévit à Tsfat et le toucha.
Dans sa vieillesse, il se maria une troisième fois, et il eut un fils à un âge tardif. Lorsqu’il décéda à Tsfat à l’âge de 87 ans, la nouvelle consterna et endeuilla les Juifs de tous les milieux et dans le monde entier.
La diffusion de ses écrits
Le livre du Choul’han ‘Aroukh est répandu dans le peuple juif tout entier. Toutefois, comme il est basé sur trois décisionnaires, le Rif, le Rambam et le Roch, la communauté juive Ashkénaze voyait que ses lois étaient repoussées, et, c’est pourquoi, le Rama écrivit un livre d’explications à propos des coutumes Ashkénazes pour certaines lois spécifiques. Ainsi, les Ashkénazes ne tinrent pas compte des lois que le Rama désigna comme n’étant pas de coutume Ashkénaze, mais suivirent toutes celles pour lesquelles il n’écrivit aucune distinction.
Peu de temps après la rédaction du Choul’han ‘Aroukh, les commentaires du Ari zal furent diffusés et reconnus, et, depuis lors, la position Séfarade se divisa en deux directions, l’une qui suivait la loi du Choul’han ‘Aroukh et du Rambam, et l’autre qui suivait la Kabbale. Aujourd’hui, cette différence se prolonge entre la loi du Choul’han ‘Aroukh et celle du Ben Ich ‘Haï.
Rabbi Yossef Karo rédigea un autre ouvrage important, le Késsef Michné, qui porte sur la partie dominante du Rambam, et dans lequel il fait en sorte de concilier la loi du Rambam, et les commentaires du Raïved sur ses propos, en trouvant des références du Talmud pour appuyer les propos du Rambam, voyant que celui-ci ne les avait pas mentionnées lui-même, afin de faciliter la compréhension du lecteur.
Il passa le reste de sa vie à répondre aux questions qui lui parvenaient des autres Grands de la même époque, et qui sont rapportées dans le livre Avkath Rokhel. Parmi eux se trouvaient Rav Moché Alchikh, Rav Chlomo Elkabetz, et bien d’autres. Il s’y trouve également une question venant du Ari.
Un homme mystérieux
En tant que Rav de Tsfat, Rav Yossef Karo a aussi touché à la Kabbale, bien que cela n’apparaisse pas beaucoup dans ses écrits Halakhiques. Rabbi Moché Cordovéro rapporte ses explications sur la Kabbale. Ainsi, fut imprimé en son nom le livre Maguid Mécharim. Ce livre était un journal sur les révélations du Maguid, un ange descendu des Cieux, qui étaient apparues au Rav avec leurs dates précises, et de par son activité – en majorité de l’étude des Michnayot antérieure à ses découvertes, et le contenu de ses révélations elles-mêmes. Les propos de Rabbi Yossef Karo ont été transmis en araméen.
Cliquez-ici pour demander une bénédiction en l'honneur Rabbi Yossef KARO (CHOUL'HAN 'AROUKH)