Le Machguia’h (surveillant) d’une importante Yéchiva de Yérouchalaïm avait des soucis avec son fils aîné, qu’il ne parvenait pas à marier depuis plusieurs années. Quand le Roch Yéchiva le pria de se joindre à lui pour aller ramasser des fonds à l’étranger, il accepta.
Un important donateur, qui les reçut chez lui, leur confia que sa fille, déjà âgée, ne trouvait pas de parti qui lui convienne. Tant d’années d’espoirs déçus… Bien placé pour le comprendre, le Machguia’h lui promit que, de retour en Israël, il transmettrait le nom de sa fille au Rav Kanievsky. Le mécène le remercia avec effusion et fit un don important en faveur de la Yéchiva.
Un mois plus tard, le Machguia’h eut l’occasion de passer chez Rabbi ’Haïm, où il évoqua le cas de cette jeune fille, qui reçut une chaleureuse Brakha. Il se permit alors de rappeler qu’il avait lui aussi un fils dans cette situation difficile.
« Alors?, s’écria le Rav Kanievsky, dans le traité de Guémara Baba Kama, il est écrit que celui qui prie pour autrui alors qu’il a besoin de la même chose est exaucé en premier. Vous n’avez qu’à convenir avec le père de cette jeune fille que vous prierez l’un pour l’autre, et Hachem vous aidera tous les deux ! »
Un an plus tard, le Machguia’h vint annoncer à Rabbi ’Haïm qu’il avait reçu de bonnes nouvelles de l’étranger : la fille du philanthrope s’était fiancée. Et son fils ?
« Ne t’inquiète pas, le rassura Rabbi ’Haïm, avec l’aide de D.ieu, le marché fonctionnera et d’ici le mariage de la jeune fille, votre fils se fiancera. »
Le mariage était prévu pour le jeudi de la semaine suivante, et voilà que l’après-midi du même jour, le jeune homme officialisa ses fiançailles avec une jeune fille issue d’une très bonne famille !