Certains traiteurs israéliens profitent de la crédulité des consommateurs pour leur vendre des réceptions non Cachères en usant de ruses.
Les faits
Il y a deux semaines environ, des Juifs pratiquants ont organisé un repas de mariage avec un traiteur, via un organisme de mariage. Celui-ci n’a pas suffisamment vérifié la validité de la Cacheroute du traiteur. Les familles organisatrices se sont contentées d’un certificat de Cacheroute fourni par le traiteur.
En fait, ce certificat ne provenait pas du traiteur lui-même mais de l’un de ses fournisseurs, qui l’avait approvisionné uniquement en quelques matières premières.
Il s’est avéré que la réception n’était pas du tout Cachère et ne bénéficiait d’aucune surveillance.
Le Rav Chlomo Moché Amar, Grand Rabbin de Jérusalem a recommandé la vigilance du public lors des réceptions.
C’est dans les réceptions que les problèmes de Cacheroute sont les plus fréquent car:
- Le Machguia’h Cacheroute chargé de vérifier la Cacheroute de la réception n’est pas nécessairement présent au moment de la réception de la marchandise par le traiteur.
- Particulièrement en Israël où certains commerçants arabes tentent de vendre de la viande non Cachère et pour lesquels les traiteurs sont des cibles privilégiés.
- Ils n’ont pas de local fixe.
Précautions à prendre pour s’assurer qu’un traiteur est Cachère :
Pour le client du traiteur
- Connaître le nom du traiteur
- Vérifier qu’il a une Téouda (certificat de Cacheroute) originale. Pour ça, il faut s’assurer que le certificat comporte:
- Le nom du traiteur
- Une date de validité conforme
- Une signature
- Un tampon
- Le nom et le numéro de téléphone du Machguia’h (délégué rabbinique)
- Si le moindre doute subsiste, contacter le Rabbinat censé être lié au traiteur pour vérifier s’il assure bien sa surveillance.
Pour les participants à la réception
- Vérifier s’il y a un Machguia’h sur place
- Lui demander pour quel Rabbinat il travaille
- Si le moindre doute subsiste, contacter le Rabbinat censé être lié au traiteur pour vérifier s’il assure bien sa surveillance.
d’après le Dayan Rav Zévouloun Pérez