Esther signifie « dissimulé » en hébreu. Cela nous indique qu’il y a des choses cachées dans la Méguila d’Esther.
La Méguila d’Esther parle du sauvetage caché mais toutefois miraculeux que D.ieu opéra une énième fois pour épargner son peuple du décret d’extermination qui planait sur lui.
Le miracle du sauvetage n’est pas le seul élément dissimulé dans la Méguila. Le nom de D.ieu n’est pas écrit une seule fois dans la Méguila. Le Talmud nous enseigne que le nom de D.ieu est caché sous le qualificatif : « Hamelekh » - le Roi (Traité Méguila page 15).
Lorsque le texte ne dit pas « Hamelekh A’hachvéroch » - le roi Assuérus, mais uniquement « Hamelekh » - le Roi, il peut s’agir du Roi des rois, le Saint, béni soit-Il.
Maintenant, une deuxième énigme : vers la fin de la Méguila au 9ème chapitre, versets 7-8-9-10, le texte dit que les dix fils d’Haman furent tués : « en outre, Parchandata, Dalphôn, et Aspata, Porata, Adalia et Aridata, Parmachta, Arissai, Aridai et Vaïzata, les dix fils d'Haman, fils de Hamedata, persécuteur des juifs, ils les mirent à mort ».
Pourtant, alors que bel et bien morts, Esther demanda au roi quelques versets plus loin de pendre les dix fils d’Haman… Pourquoi ?
« Esther répondit au Roi : "Si tel est le bon plaisir du Roi, qu'il soit permis aux juifs, dans Suse, de faire demain encore ce qu'ils ont fait aujourd'hui, et que les dix fils d'Haman soient pendus à la potence. » (Verset 13)
Pourquoi une telle demande, les fils d’Haman n’étaient-ils pas déjà morts ? Quel est le sens caché de cette requête ?
Notons bien qu’Esther ne demanda pas cela au roi Assuérus, mais au Roi…
La requête cachée d’Esther
Depuis 2300 ans que la Méguila se lit de génération en génération, chaque année, les Juifs sont témoins d’un autre mystère. Le texte, pour une raison qui nous est inconnue, change la taille de sa police concernant trois lettres, écrites plus petites que les autres : un Tav, un Chine, et un Zaïn. Cette anomalie scripturale apparaît dans l’énumération des noms des dix fils d’Haman…
La valeur numérique de ces trois lettres est 707. Dans le même passage, il y a une autre anomalie scripturale : une lettre Vav est écrite de manière anormalement grosse. Si l'on considère que les anomalies scripturales correspondent à une année, il s’agirait de la 707ème année du 6ème millénaire, qui correspond à l’année 1946-1947 dans le calendrier civil.
Lorsque le Roi exauce Esther
1946, c’est la date du fameux procès de Nuremberg où les criminels nazis furent jugés et condamnés à mort pour leurs atrocités. Les criminels qui voulurent exterminer le peuple juif furent écroués. Parmi eux, onze hommes furent condamnés à la pendaison. Cette exécution était exceptionnelle pour des militaires, habituellement fusillés sur le peloton.
Quelques heures avant la pendaison des accusés, Göring, l’un d’eux, se suicida en avalant du cyanure. Ils n’étaient plus que dix…
Dix hommes pendus qui voulurent exterminer le peuple juif, précisément l’année codée dans la Méguila ; année elle-même inscrite au lieu où furent pendus dix fils d’Haman qui, eux-aussi, tentèrent d’exterminer le peuple juif…
Mais ce n’est pas tout.
Le Newsweek du 28 octobre 1946, (rubrique affaires étrangères, page 45) envoya sur place des journalistes afin de couvrir l’événement. Ils décrivirent la scène et relatèrent, qu’au moment même de son exécution, l’un des criminels condamnés, Julius Streicher, instituteur et officier du troisième Reich, s’arrêta un instant les yeux hagards et fixa l’assemblée avant d’hurler :
“Pourim 1946 !!”
L’événement fut retranscrit également par France Soir.
Les faits parlent d’eux-mêmes. La requête d’Esther fut exaucée par le Maître du Monde. Pendant des millénaires, les propos de la reine Esther semblaient ne pas avoir de sens, mais aujourd’hui, nous savons que la Méguila a vu au travers de l’Histoire. Elle nous a enfin révélé ses mystères cachés…