Le jeune fut présenté à un professeur spécialiste à Paris qui lui aussi arriva aux mêmes conclusions. Il craignait dès lors de prendre la responsabilité d’une telle opération.
À la même époque, Rabbi Itsékel de Pchavorsk séjournait à Paris…
Le Bné Issakhar écrit qu’il existe une tradition des Anciens selon laquelle ‘Hanouka est un temps propice pour guérir la stérilité des femmes comme des hommes, à l’instar de Roch Hachana. "À mon avis, affirme-t-il, l’essentiel de cette propriété miraculeuse a été dite au sujet du huitième jour qui est connu sous le nom de Zot ‘Hanouka. Ce jour possède en lui la force d’exaucer les personnes sans enfants" (Rabbi Aharon de Belz avait l’habitude de répéter ces paroles à sa table remplie de convives le jour de Zot ‘Hanouka et plusieurs autres Tsadikim avaient la même coutume).
À chaque jour, son attribut
Le ‘Hakal Its’hak raconta une fois que son père, le Imré Yossef, attendit de longues années après son mariage pour avoir un enfant. Une année, sa mère demanda une bénédiction au Divré ‘Ham le huitième jour de ‘Hanouka. Peu de temps après, au bout de neuf mois, un fils leur naquit !
Une autre propriété miraculeuse de ce jour est qu’il est propice pour recevoir la bénédiction dans la Parnassa. Le Imré Noam trouve à cela une allusion dans le verset (que l’on lit chaque matin dans les Psouké Dézimra) : "À Toi Hachem, appartiennent la grandeur, la puissance, l’éternité et la majesté, car tous les cieux et la terre T’appartiennent Hachem, ainsi que la royauté, Tu es à la tête de tous. La richesse et la gloire se trouvent devant Toi" (Divré Hayamim I, 29, 11-12).
Chacun des attributs de D.ieu qui sont cités correspondent à un des jours de ‘Hanouka : la grandeur, le premier jour, la puissance, le second, etc. Le huitième jour correspond ainsi à la richesse. Car en ce jour, on peut mériter une abondance considérable dans la subsistance et dans la richesse.
Les Kabbalistes, eux, mettent en rapport les jours de ‘Hanouka avec toutes les louanges énumérées dans la prière de Yotsèr Or (également prononcée tous les matins avant le Chéma’ Israël). On dit alors : "Tu accomplis des choses puissantes, nouvelles : Tu es le Maître des guerres, sèmes la bienfaisance, fais germer la délivrance, Tu crées la guérison, Redoutable (digne) de louanges, Seigneur des miracles". Au total, huit louanges dont chacune est prépondérante au jour correspondant de ‘Hanouka. Il en résulte que le huitième jour, c’est l’attribut de "Seigneur des miracles" qui se réveille. Ce qui signifie que la conduite surnaturelle d’Hachem se manifeste en ce jour comme s’il s’agissait de la nature.
Le "spécialiste" qui opéra l’étudiant
Voici l’histoire extraordinaire qui se déroula voici des dizaines d’années à la Yéchiva de Rav Chajkin à Aix-les-Bains : un des élèves de la Yéchiva fut atteint d’une tumeur au cou. Il fut alors sur-le-champ envoyé consulter des médecins spécialistes et tous déclarèrent que sa vie était en péril et qu’il n’y avait d’autre solution que de l’opérer d’urgence afin de supprimer la tumeur. Toutefois, l’opération elle-même comportait un risque, car si l’on pratiquait une ablation plus importante que nécessaire, ne fût-ce que d’une manière infime, ou si le scalpel déviait d’un cheveu, il en allait de sa vie. Le jeune fut présenté à un professeur spécialiste à Paris qui lui aussi arriva aux mêmes conclusions. Il craignait dès lors de prendre la responsabilité d’une telle opération.
À la même époque, Rabbi Itsékel de Pchavorsk séjournait à Paris. On vint lui soumettre le cas en question en lui demandant comment agir.
L’histoire se déroula trois semaines environ après ‘Hanouka. Le Rav dit : "Il me reste des mèches des lumières de ‘Hanouka. Prenez-les. Que le jeune les mette sur l’endroit en question et qu’il reste chez lui pendant trois jours sans sortir" (qui peut sonder les voies des Tsadikim…).
On agit suivant ses instructions, après quoi l’étudiant retourna chez le professeur qui lui fit une radiographie et qui constata que la tumeur avait disparu, comme si elle n’avait jamais existé. Extrêmement étonné, il s’enquit de savoir qui était le médecin qui avait effectué l’opération et souligna qu’il devait s’agir d’un spécialiste de premier ordre car il avait réussi à enlever exactement ce qu’il fallait, ni plus ni moins !