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Torah écrite (pentateuque) » Genèse (Berechit)

Chapitre 4

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4,1
or, l'homme s'était uni à Ève, sa femme. Elle conçut et enfanta Caïn, en disant: "J'ai fait naître un homme, conjointement avec l'Éternel!"
L’homme connut

Déjà avant le récit cité plus haut, avant la faute et son expulsion du jardin. Il en est de même pour la grossesse et la naissance [de Qayin], car si le texte avait porté wayéda’ au lieu de yada’, cela aurait voulu dire qu’il a eu des enfants après avoir été chassé

Qayin

Parce que j’ai acquis (qanithi)

Avec Hachem

La préposition eth possède ici le même sens que ‘im (« avec »). Lorsqu’Il m’a créée ainsi que mon mari, Il était seul à nous créer. Mais pour cet enfant, nous sommes devenus Ses associés (V. Nidda 31a)

Qayin... son frère

La préposition eth apparaît à trois reprises, [devant chacun de ces trois mots]. Cette redondance nous enseigne qu’une sœur jumelle est née en même temps que Qayin, et deux sœurs jumelles en même temps que Hèvel. D’où l’expression [au verset suivant] : « elle continua d’engendrer » (Beréchith raba 22, 3)

4,2
Elle enfanta ensuite son frère, Abel. Abel devint pasteur de menu bétail, et Caïn cultiva la terre.
Berger de menu bétail

Puisque la terre avait été maudite, Hèvel a abandonné l’agriculture

4,3
Au bout d'un certain temps, Caïn présenta, du produit de la terre, une offrande au Seigneur;
Des fruits de la terre

De ce qu’il y avait de moins bon (Beréchith raba 22, 5). Une hagada rapporte qu’il a présenté des graines de lin (Midrach tan‘houma Beréchith 9)

4,4
et Abel offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses. Le Seigneur se montra favorable à Abel et à son offrande,
Il se tourna (wayicha’)

C’est-à-dire : Il se tourna. Comme dans : « Il ne se tournera plus (welo yich‘è) vers les autels » (Yecha’ya 17, 8), et dans : « Détourne-toi (che‘é) de lui » (Iyov 14, 6)

Il se tourna

Un feu est descendu du ciel et a consumé son offrande

4,5
mais à Caïn et à son offrande il ne fut pas favorable; Caïn en conçut un grand chagrin, et son visage fut abattu.
4,6
Le Seigneur dit à Caïn; "Pourquoi es-tu chagrin, et pourquoi ton visage est-il abattu?
4,7
Si tu t'améliores, tu pourras te relever, sinon le Péché est tapi à ta porte: il aspire à t'atteindre, mais toi, sache le dominer!"
Si tu t’améliores

A traduire selon le Targoum : « si tu améliores tes actes, il te sera pardonné »

Le péché est tapi à la porte

Ton péché est gardé jusqu’à l’entrée de ta tombe, [jusqu’au jour de ta mort et de ton jugement]

Il aspire à t’atteindre

Le péché, c’est-à-dire le penchant au mal. Il aspire sans arrêt à te faire chanceler

Et toi

Si tu le veux, tu seras plus fort que lui

4,8
Caïn parla à son frère Abel; mais il advint, comme ils étaient aux champs, que Caïn se jeta sur Abel, son frère, et le tua.
Qayin parla à son frère Hèvel

Il a commencé par lui chercher querelle, afin de trouver un prétexte à le tuer. Il a engagé avec lui des propos de querelle et de dispute pour s’en prendre à lui et lui ôter la vie. Il existe à ce sujet des midrachim, mais tel est le sens du texte

4,9
L'Éternel dit à Caïn: "Où est Abel ton frère?" Il répondit: "Je ne sais; suis-je le gardien de mon frère?"
Où est Hèvel ton frère ?

Dieu savait où il était, mais c’était pour commencer par lui tenir des propos aimables, dans l’espoir qu’il manifeste son repentir et qu’il dise : « C’est moi qui l’ai tué, et j’ai péché devant toi ! 

Je ne sais

Il s’imagine qu’il va pouvoir tromper Dieu

Le gardien de mon frère

C’est une question, comme chaque fois que le préfixe hé, [ici dans hachomér (littéralement : « est-ce que gardien ? »)], est ponctué d’un chewa-patha‘h

4,10
Dieu dit: "Qu'as-tu fait! Le cri du sang de ton frère s'élève, jusqu'à moi, de la terre.
Des sangs de ton frère

Son sang et le sang de ses descendants (Sanhèdrin 37a). Autre explication : il lui avait fait de nombreuses blessures, ne sachant pas par où son âme sortirait (Sanhèdrin 37b)

Plus que cette terre

Plus qu’elle n’a été elle-même maudite pour sa propre faute (V. supra sous 1, 11). Et elle a ajouté ici une faute nouvelle

4,11
Eh bien! tu es maudit à cause de cette terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère!"
Qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main les sangs de ton frère

Je lui impose donc une nouvelle malédiction, te concernant : « elle cessera de te donner sa force »

4,12
Lorsque tu cultiveras la terre, elle cessera de te faire part de sa fécondité; tu seras errant et fugitif par le monde."
Errant et vagabond

Tu n’auras pas le droit de demeurer à la même place

4,13
Caïn dit à l'Éternel: "Mon crime est trop grand pour qu'on me supporte.
Ma faute est trop grande pour être supportée

C’est une question : Alors que tu supportes les mondes d’en-haut et d’en bas, ne supporterais-tu pas ma faute ? (Beréchith raba 22, 11)

4,14
Vois, tu me proscris aujourd'hui de dessus la face de la terre; mais puis-je me dérober à ta face? Je vais errer et fuir par le monde, mais le premier qui me trouvera me tuera."
4,15
L'Éternel lui dit: "Aussi, quiconque tuera Caïn sera puni au septuple." Et l'Éternel le marqua d'un signe, pour que personne, le rencontrant, ne le frappât.
Quiconque tuera Qayin

La phrase, comme il arrive parfois, est abrégée. Elle procède par allusion, sans préciser. Les mots « c’est pourquoi quiconque tuera Qayin » constituent une menace : voici ce qu’on lui fera, tel sera son châtiment, sans que la nature du châtiment soit précisée

Sera puni au septuple

Je ne veux pas me venger maintenant de Qayin. C’est au bout de sept générations que j’exercerai ma vengeance, quand Lèmekh, l’un de ses descendants, viendra le tuer. La suite du verset, à savoir  : « il sera puni au septuple », marque la punition de Qayin pour le meurtre de Hèvel. Elle nous apprend qu’il ne faut voir dans le début du verset qu’une menace, afin qu’aucune créature ne lui fasse du mal. Autre exemple de ce style elliptique : « Dawid avait dit : “Quiconque frappera le Yevoussi atteindra le canal” » (II Chemouel 5, 8), sans que le texte précise ce qu’on allait lui faire. Le verset se contente d’une allusion : « Quiconque frappera le Yevoussi et atteindra le canal, qui approchera de la porte de la ville et s’en emparera, et les aveugles etc. celui qui les frappera eux aussi parce qu’ils ont dit, l’aveugle et le boiteux : “Dawid n’entrera pas dans la maison”, celui donc qui les frappera, j’en ferai un chef et un prince ». Cela n’est pas indiqué explicitement ici, mais précisé dans I Divrei haYamim 11, 6 : « il deviendra chef et prince »

Hachem marqua Qayin d’un signe

Il grava sur son front une lettre de Son nom (Targoum yonathan). D’autres éditions de Rachi ajoutent l’interprétation suivante : « Quiconque me trouvera me tuera ! » (verset 14) : Il s’agit des animaux domestiques et des bêtes sauvages. Quant à d’autres êtres humains dont il aurait eu à avoir peur, il n’en existait pas encore, si ce n’est son père et sa mère, mais il ne craignait pas qu’ils le tuent. Il a dit : « Jusqu’à présent toutes les bêtes avaient peur de moi, ainsi qu’il est écrit : “que votre crainte et votre terreur soient sur tous les animaux de la terre” (infra 9, 2). Désormais, à cause de cette faute que j’ai commise, les bêtes ne me craindront plus et elles me tueront ». Aussitôt « Hachem marqua Qayin d’un signe », rétablissant son ascendant sur les animaux

4,16
Caïn se retira de devant l'Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l'orient d'Éden.
Qayin sortit

Il se retira avec humilité, comme pour essayer de tromper Dieu

Dans le pays de Nod

Dans le pays où se dirigent tous les exilés, la racine du mot nod exprimant l’idée de « mouvement », de « fuite »

A l’orient de ‘Eden

C’est là que son père s’était enfui lorsqu’il a été chassé du jardin de ‘Eden, ainsi qu’il est écrit : « Il chassa l’homme, Il posta en avant du jardin ‘Eden les chérubins... » (supra 3, 24). Pour interdire l’entrée du jardin, ce qui prouve bien que Adam y était. Nous constatons (Beréchith raba 21, 9) que c’est toujours l’orient qui recueille les meurtriers, ainsi qu’il est écrit : « C’est alors que Mochè désigna trois villes en deçà du Yardén, à l’orient » (Devarim 4, 41). Autre explication (Midrach tan‘houma Beréchith 9) : « Dans le pays de Nod » – partout où il allait, la terre tremblait sous ses pieds et les créatures disaient : « Ecartez-vous de lui, c’est lui qui a tué son frère ! », [le mot nod étant pris ici dans le sens de « mouvement »]

4,17
Caïn connut sa femme; elle conçut et enfanta Hénoc. Caïn bâtissait alors une ville, qu'il désigna du nom de son fils Hénoc.
Il fut bâtisseur

Qayin, pas ‘Hanokh

Il appela le nom de la ville

A la mémoire de son fils ‘Hanokh

4,18
Hénoc devint père d'Iràd; celui-ci engendra Mehouyaél, Mehouyaél qui engendra Metouchael qui engendra Lamec.
Et ‘Irad fut engendré

Le verbe « engendrer » est employé tantôt au hif‘il (holid), tantôt au qal (yalad). C’est que ce verbe est susceptible de deux emplois : pour la mère, comme en français médiéval « naîstre ». Pour le père, comme en français « engendrer ». Le mot holid, employé au hif‘il, s’applique à la mise au monde par la mère : tel homme a fait donner naissance par sa femme à un fils ou à une fille. Quant au mot yalad, au qal, il s’agit de l’engendrement par l’homme

4,19
Lamec prit deux femmes, la première nommée Ada, et la seconde Cilla.
Lèmekh se prit

Tout ce récit pour montrer à la fin que le Saint béni soit-Il a tenu parole. Il avait dit : « Quiconque tuera Qayin sera puni au septuple [c’est-à-dire à la septième génération] » (verset 15). C’est Lèmekh qui, après avoir mis au monde la septième génération, a tué Qayin, comme il le dit lui-même : « j’ai tué un homme, est-ce ma blessure ? » (verset 23)

Deux femmes

Telles étaient les mœurs de la génération du déluge : l’une pour donner des enfants, et l’autre pour le plaisir. On faisait absorber à la seconde une potion destinée à la rendre stérile, on la parait comme une jeune épousée et on la nourrissait de mets succulents. Quant à la première, elle était humiliée et endeuillée comme une veuve. C’est ainsi qu’on peut interpréter le verset : « Il s’abat sur la femme stérile, qui n’a pas d’enfant, et il ne traite pas bien la veuve » (Iyov 24, 21), comme l’explique la hagada (Beréchith raba 23, 2)

‘Ada

C’est celle qui était destinée à donner des enfants, ainsi nommée parce qu’elle était méprisée et tenue à l’écart. ‘Ada signifie en araméen : « tenue à l’écart »

Tsila

C’est celle qui était destinée au plaisir, ainsi nommée parce qu’elle se tenait toujours à l’ombre (tsél) de son mari. Telles sont les explications de la hagada dans Beréchith raba (23, 2)

4,20
Ada enfanta Jabal, souche de ceux qui habitent sous des tentes et conduisent des troupeaux.
Le père de ceux qui habitent sous des tentes et possèdent du bétail

Il a été le premier des bergers des déserts, habitant sous des tentes, un mois ici, un mois là, afin de faire paître son troupeau. Quand le pâturage était épuisé, il allait planter sa tente ailleurs. Le midrach (Beréchith raba 23, 3) indique qu’il construisait des temples pour l’idolâtrie, ainsi qu’il est écrit : « image de la colère qui irrite » (Ye‘hezqel 8, 3), [par rapprochement des mots : hamaqnè (« qui irrite ») et miqnè (« troupeaux »)]. Son frère également, qui maniait « la harpe et la flûte » (verset 21), s’en servait pour l’idolâtrie

4,21
Le nom de son frère était Jubal: celui ci fut la souche de ceux qui manient la harpe et la lyre.
4,22
Cilla, de son côté, enfanta Tubalcaïn, qui façonna toute sorte d'instruments de cuivre et de fer, et qui eut pour sœur Naama.
Touval Qayin

Il améliorait (tovel) l’art de Qayin, le mot tovel étant à rapprocher de tavlin (« épices »). Il « épiçait » et perfectionnait l’art de Qayin en confectionnant des armes pour les meurtriers

Qui forgea (lotéch) toutes sortes d’instruments de cuivre et de fer

Il aiguisait des instruments de cuivre et de fer, comme dans : « Il aiguise (yiltoch) ses yeux contre moi » (Iyov 16, 9). Le mot ‘horéch (« instrument ») n’est pas un substantif, mais un participe. Il est en effet ponctué d’un tséré et portant l’accent tonique sur la dernière syllabe, [alors que le substantif est ponctué d’un sègol et qu’il porte l’accent tonique sur la première syllabe]. Il signifie qu’il s’occupait à aiguiser et à polir des objets d’usage en cuivre et en fer

Na’ama

Elle sera la femme de Noa‘h (Beréchith raba 23, 3)

4,23
Lamec dit à ses femmes"Ada et Cilla, écoutez ma voix! Femmes de Lamec, prêtez l'oreille à ma parole! J'ai tué un homme parce qu'il m'avait frappé,Et un jeune homme à cause de ma blessure:
Ecoutez ma voix

Parce que ses femmes s’étaient séparées de lui et lui refusaient des rapports conjugaux, étant donné qu’il avait tué Qayin et son propre fils, Touval Qayin. Lèmekh était aveugle et Touval Qayin lui servait de guide. Il aperçut un jour Qayin et, le prenant pour une bête sauvage, il dit à son père de bander son arc et de le tuer. Lorsque Lèmekh apprit que c’est Qayin, son aïeul, qu’il avait atteint, il frappa ses mains l’une contre l’autre et, écrasant son fils entre elles, le tua. Alors, ses femmes se séparèrent de lui et il essaya de les apaiser en leur disant : « Ecoutez ma voix ! » – Revenez à moi ! L’homme que j’ai tué, « est-ce par “ma” blessure » ? Cette blessure était-elle intentionnelle pour qu’elle soit appelée « mienne » ? Et le jeune homme que j’ai tué, a-t-il été tué par mon coup, c’est-à-dire par ma main ? C’est pourtant sans intention que j’ai agi, et non de manière délibérée ! Ce ne sont ni « ma » blessure, ni « mon » coup ! [Les deux distiques du chant de Lèmekh sont par conséquent des interrogations] (Midrach tan‘houma Beréchith 11)

Par ma blessure

Par un coup d’épée ou de flèche. En français médiéval : « navredure »

4,24
Si Caïn doit être vengé sept fois, Lamec le sera soixante-dix-sept fois."
Si Qayin est vengé sept fois

Qayin, qui a tué délibérément, a obtenu un sursis de sept générations. Ne m’accordera-t-on pas, à plus forte raison, à moi qui ai tué involontairement, un sursis de beaucoup de fois sept générations 

Soixante-dix-sept fois

Rabi Tanh’ouma explique : C’est une manière de dire : « beaucoup de fois sept générations », [sans que cela veuille dire : « exactement soixante-dix-sept fois »]. Selon Beréchith raba (23, 4), Lèmekh n’a tué personne, et ses femmes se sont séparées de lui après la naissance de leurs enfants, car Dieu avait décrété qu’Il anéantirait la descendance de Qayin au bout de sept générations. Elles se sont dit : « A quoi bon mettre au monde des enfants puisqu’ils vont disparaître ? Demain viendra le déluge qui emportera tout ! » Il leur a opposé : « “J’ai tué un homme, est-ce par ma blessure ?” Est-ce moi qui ai tué Hèvel, qui était un homme par la taille, mais un enfant par l’âge, pour que ma descendance soit anéantie par cette faute ? Qayin, qui a tué, a obtenu un sursis de sept générations. Moi, qui n’ai pas tué, ne m’accordera-t-on pas, à plus forte raison, un sursis de beaucoup de fois sept générations ? » Ce raisonnement a fortiori est absurde, car le Saint béni soit-Il ne pourrait alors jamais faire payer sa dette à l’homme et Il ne tiendrait pas parole

4,25
Adam connut de nouveau sa femme; elle enfanta un fils, et lui donna pour nom Seth: "Parce que Dieu m'a accordé une nouvelle postérité au lieu d'Abel, Caïn l'ayant tué."
Adam connut...

Lèmekh est venu trouver Adam, le premier homme, et s’est plaint de ses femmes. Adam leur dit : « Avez-vous à vous préoccuper des décrets de Dieu ? Vous, faites votre devoir et Lui fera ce qu’Il doit faire ! » Les femmes lui ont rétorqué : « Commence par te parer toi-même [des qualités que tu nous incites à posséder] ! Ne t’es-tu pas séparé de ta femme il y a cent trente ans, lorsque, par ta faute, la mort a été décrétée en punition pour l’homme ? ». Aussitôt, « Adam connut encore sa femme ». Que veut dire « encore » ? C’est pour nous enseigner qu’il l’a désirée plus que par le passé (Beréchith raba 23, 5)

4,26
A Seth, lui aussi, il naquit un fils; il lui donna pour nom Énos. Alors on commença d'invoquer le nom de l'Éternel.
Alors on commença d’invoquer le nom de Hachem

Le mot hou‘hal (« on commença ») est à rapprocher de ‘houlin (« profanation »). On donnait aux hommes et aux plantes des noms du Saint béni soit-Il, en leur rendant un culte idolâtre et en les désignant comme des dieux

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