Que faire si la personnalité du Premier ministre israélien interpelle tant…
Autour de lui, s’agglutinent les inconditionnels, surnommés les “bibistes”, qui voient en lui un dirigeant brillant et déterminé, complètement investi dans sa tâche : celle de diriger au mieux l’État hébreu, soucieux du succès économique, militaire et social de son pays.
Et de l’autre, on trouve de virulents détracteurs, les “anti-bibistes”, pour qui Netanyahou est l’image du parfait cynique, dont les intérêts personnels passent avant ceux de son pays.
Mais pour l’instant, ce n’est pas l’homme politique qui nous intéresse, ses motivations cachées, ou le secret de sa ténacité à gouverner, mais bien plus son positionnement mental depuis la date fatidique du 7 octobre 2023.
Et si, dans notre “miroir à réfléchir”, nous avons quelque chose à apprendre de cela, à la bonne heure !
Comme Parchendata…
En un souffle, comme dans la lecture de la pendaison des fils d’Haman dans la Méguila, on a pu, en très peu de temps, assister à l'élimination par Israël de hauts fonctionnaires de la Terreur, tous mêlés à des méga-attentats contre Israël.
Et…
- Ayman Nofal (‘Hamas) - 17 octobre 2023 : Membre clé du conseil militaire général du ‘Hamas, tué lors d'une frappe aérienne à Gaza.
- Ibrahim Biari (‘Hamas) - 31 octobre 2023 : Commandant du bataillon de Jabaliya, responsable d'opérations dans le nord de Gaza, tué dans une frappe aérienne.
- Saleh al-Arouri (‘Hamas) - 25 décembre 2023 : Cofondateur de l’aile militaire du ‘Hamas, tué dans une frappe de drone à Beyrouth.
- Mohammed Deif (‘Hamas) - 13 juillet 2024 : Haut commandant militaire du ‘Hamas, tué lors d'une frappe à Khan Younès.
- Ismaïl Haniyeh (‘Hamas) - 31 juillet 2024 : Chef du bureau politique du ‘Hamas, tué lors d'une visite en Iran.
- Jaber Aziz (‘Hamas) - 4 août 2024 : Commandant impliqué dans la planification d'attaques, tué à Gaza City.
- Abdel Fattah al-Zeriei (‘Hamas) - 5 août 2024 : Ministre de l'Économie du ‘Hamas, tué dans une frappe à Deir al-Balah, Gaza.
- Samer Mahmoud al-Haj (‘Hamas) - 9 août 2024 : Commandant des forces du ‘Hamas au Liban, tué dans une frappe à Saïda (Sidon), Liban.
- ‘Hassan Nasrallah, chef spirituel et dirigeant du ‘Hezbollah - 27 septembre 2024.
- Yehiya Sinwar, le chef du ‘Hamas, éliminé le 14 octobre 2024.
On reprend notre respiration.
Mais ce n’est pas tout : ce grand balayage a fait des remous, car le démantèlement du ‘Hezbollah et du ‘Hamas a fait perdre à l'Iran sa mainmise sur la région.
Et en conséquence, les rebelles syriens sentant le vent tourner à leur avantage ont donné le feu vert au renversement d’Assad.
Les ondes de choc se sont fait ressentir jusqu'à la lointaine Chine, un des maillons de l’axe anti-Israël, qui doit désormais tirer un trait sur ses vues expansionnistes, elle qui se voyait déjà un pied au Moyen-Orient, aux côtés du “t’es hono’é P’ésident Assad”.
Mais rembobinons.
Ce qui a permis cette cascade d’éliminations et cette épuration en profondeur, c’est un ingrédient rare et précieux qui consiste à “faire front”.
Dans le cas du chef d'État israélien, cela s’est traduit par son refus de céder aux pressions monumentales exercées d’une part à l'intérieur du pays (médias et opposition parlementaire), et à l’extérieur, lorsque les USA et Biden, pourvoyeurs de 70 % de l’armement israélien, imposaient un cessez-le-feu “humanitaire” à Gaza.
Prouve que tu existes...
Devant un conjoint, un enfant, un patron, un parent abusif ou trop envahissant, face auquel céder serait une porte coulissante si facile à emprunter, comment tenir bon ?
“Résiste ! Prouve que tu existes…”, disait la chanson.
Au-delà de la rime, jolie au demeurant, la phrase est pleine de sens.
En effet, face à tous ceux qui mettent en péril notre indépendance, notre droit à exister, la seule attitude possible, est celle d’une position ferme, sans complaisance devant l’envahisseur.
Cette bonne posture dessinera le contour de ce que nous sommes, faisant jaillir les forces qui nous habitent et rehaussant notre self estime.
Alors comment savoir si nous sommes dans la bonne direction dans l’affirmation de soi ?
Lorsque nos détracteurs se réjouissent devant nos prises de position, c’est qu’ils subodorent une faille et une faiblesse ; par contre, s'ils grondent et se fâchent, c’est qu’ils redoutent notre détermination.
Leur réaction reste le meilleur instrument de mesure pour identifier la justesse de nos forces morales.
Fabuleux !
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