Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.
וַיִּקְרָ֖א אֶל־מֹשֶׁ֑ה וַיְדַבֵּ֤ר ה֙ אֵלָ֔יו מֵאֹ֥הֶל מוֹעֵ֖ד לֵאמֹֽר׃
« L'Éternel appela Moïse, et lui parla, de la Tente d'assignation, en ces termes. » (1:1)
La voix de Hachem était-elle entendue par tous ?
- La voix puissante de Hachem ne fut miraculeusement entendue que par Moché et par personne d’autre.[1]
Pourquoi la lettre Alef figure-t-elle en petits caractères ?
- La petite lettre Alef nous enseigne que Moché, dans son humilité, avait à l’origine eu l’intention d’écrire « Vayikar/appeler » en écrivant la Torah, tout comme il est écrit lorsque Hachem est apparu au mécréant Bilaam (Nombres 23 :16). Mais Hachem n’accepta pas et lui demanda de conserver le Alef qui constitue un niveau supérieur d’appel. Moché était si humble qu’il l’inscrivit, mais en petits caractères.[2]
אִם־עֹלָ֤ה קָרְבָּנוֹ֙ מִן־הַבָּקָ֔ר זָכָ֥ר תָּמִ֖ים יַקְרִיבֶ֑נּוּ אֶל־פֶּ֝תַח אֹ֤הֶל מוֹעֵד֙ יַקְרִ֣יב אֹת֔וֹ לִרְצֹנ֖וֹ לִפְנֵ֥י ה׃
« Si cette offrande est un holocauste pris dans le gros bétail, il l'offrira mâle, sans défaut. Il le présentera au seuil de la Tente d'assignation, pour être agréable au Seigneur. » (1:3)
Quelle puissance avait l’encens émis par les offrandes ?
- Les encens et parfums brûlaient jour et nuit. L’encens se répandait dans tout Jérusalem au point qu’aucune mariée n’avait jamais besoin de se parfumer.[3]
וְאִ֧ם מִן־הָע֛וֹף עֹלָ֥ה קָרְבָּנ֖וֹ לַֽה וְהִקְרִ֣יב מִן־הַתֹּרִ֗ים א֛וֹ מִן־בְּנֵ֥י הַיּוֹנָ֖ה אֶת־קָרְבָּנֽוֹ׃
« Si c'est un oiseau qu'on veut offrir en holocauste au Seigneur, qu'on choisisse l'offrande parmi les tourterelles ou les jeunes colombes. » (1:14)
Quels sont les signes nécessaires pour les offrandes d’oiseaux ?
- Les tourterelles ne pouvaient être apportées qu’une fois arrivées au stade adulte. Les colombes, en revanche, ne pouvaient être apportées que jeunes. Leur niveau de maturité est déterminé par l’éclat de leurs plumes autour du cou. Ni les tourterelles ni les colombes ne pouvaient être offertes en sacrifice si leurs plumes étaient en pleine mutation.[4]
וְהֵסִ֥יר אֶת־מֻרְאָת֖וֹ בְּנֹצָתָ֑הּ וְהִשְׁלִ֨יךְ אֹתָ֜הּ אֵ֤צֶל הַמִּזְבֵּ֙חַ֙ קֵ֔דְמָה אֶל־מְק֖וֹם הַדָּֽשֶׁן׃
« Il enlèvera le jabot avec ses plumes, et le jettera à côté de l'autel, à l'orient, dans le dépôt des cendres. » (1:16)
Comment les prêtres géraient-ils l’immense quantité de cendres ?
- Toutes les cendres étaient retirées quotidiennement et déposées sur le sol de la cour du côté oriental de la rampe menant vers l’Autel. L’un des miracles du Temple était que toutes les cendres étaient « absorbées » dans le sol du Temple après y avoir été déposées sur le coin nord, situé environ à 3 mètres de la rampe orientale. Il n’en restait aucune trace. Ceci incluait les cendres des différents autels et de la Ménora.[5]
[1] Rachi : Torat Cohanim 2:7-9, Tan’houma Vayikra 1
[2] Ba’al Hatourim
[3] Yoma 39b
[4] Rachi, ‘Houlin 22a
[5] Baal Hatourim, Zéva’him, Yalkout Chimoni, Kli Yakar, Rabbénou Bé’hayé, Sifté Cohen, Rachi, Yoma 21b