Le mois de 'Hechvan intervient à la suite du mois des fêtes. Sachons qu'un certain Tsadik, à l'issue des fêtes, déclarait : « Oh, nous nous apprêtons à dire dans la prière : "Ata 'Honantanou" (Tu nous as gratifiés)», les termes récités dans la prière d''Arvit, la Havdala dans la Téfila. Il avait beaucoup de difficultés à se séparer de cette période des fêtes de Tichri. Mais il se reprit et affirma : « Sachez que le même Hachem, qui dit : "Ata Ba'hartanou" (Tu nous as choisis), dit également : "Ata 'Honantanou". C'est le même D.ieu. Afin qu'il y ait des jours de sainteté, des jours de fête, il faut également des jours profanes. Mieux : tout notre service consiste à nous attacher à la matière ici-bas, ou plutôt à conférer une élévation à cette matière terrestre. Le Chabbath ressemble à une pile et pendant les jours de semaine, nous nous servons de cette pile pour développer cette idée, pour rapprocher ces objets profanes et les transformer en objets saints.
J'aimerais faire un petit point important : certains entretiennent l'idée que la pensée n'est pas déterminante, mais que ce qui compte, c'est l'acte. Hachem ne nous sanctionne pas pour la pensée, à moins que ce soit une pensée de culte des idoles. C'est pourquoi ils sont parfois négligents à l'égard de cette notion de pensée. Ils peuvent avoir de mauvaises pensées, que ce soit dans le domaine des relations interdites, ou des pensées sur leur père, contre lequel ils sont en colère par exemple, ou contre leur Rav ou leur épouse. Ils pensent en effet que la pensée ne constitue pas un problème. Mais nous savons que nos Sages affirment : "les pensées de fautes sont plus graves que la faute". Un grand homme saint et Mékoubal, le Ramak, Rabbi Moché Cordovéro, vécut à l'époque du Arizal, il était à l'origine le maître du Ari avant de se soumettre à ce dernier. C'était un très grand Mékoubal et il écrit dans le Sidour Téfila Lémoché que l'homme doit veiller à la pureté de ses pensées. En effet, Hachem connaît les pensées de l'homme, Il siège chez l'homme, dans sa pensée. La pensée est le lieu de la Néchama (l'âme). Il en résulte que le lieu le plus important est celui de la pensée. Il est écrit dans la Paracha de Ki Tétsé que lorsque nous partons en guerre avec l'armée et tous les équipements, Hachem nous demande d'emporter un outil afin que même sur le champ de bataille, nous soyons propres.
Il faut creuser et recouvrir nos besoins à des fins de propreté. Il faut que ce soit propre dans le champ. Dans ce cas, Hachem y réside. Il en résulte que si, que D.ieu préserve, quelqu'un souille sa pensée, il chasse la Présence de la Chékhina (Présence divine), mais s'il veille à avoir une pensée pure, il fait venir la Chékhina. Chers amis, ne pensez pas qu'il s'agisse uniquement de pensées de relations interdites, mais également des pensées de jalousie, de haine et de concurrence, toutes sortes de pensées imaginaires que l'homme entretient, conduisent la Chékhina à s'éloigner. Et si la Chékhina s'éloigne, on ne bénéficie d'aucune bénédiction ni abondance céleste.
Adoptons cette idée : nous commençons l'hiver. Si germe en nous une pensée de jalousie ou de haine, disons-nous : je ne suis pas d'accord d'y penser, mais je suis prêt à accueillir uniquement des idées qui m'apportent la joie, le bonheur et qui rapprochent la Chékhina. Cela entraîne véritablement un rapprochement de la Présence divine et on se sent ainsi proche d'Hachem et on réussira dans tous les domaines, du fait que la parole et l'acte dépendent de la pensée.
Puisse Hachem vous bénir et vous accorder une grande réussite et une grande aide divine.
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