Un engagement en vue d’un mariage a été finalisé en plein confinement à Bné Brak, ville orthodoxe en Israël, dans le contexte du Coronavirus Covid-19.
La vraie définition du Chiddoukh : rencontrer l’autre pour ce qu’il est à l’intérieur, en vue de former un mariage et de fonder une famille aux valeurs authentiques. Les futurs ‘Hatan et Kala (mariés) ont organisé leurs rencontres en parfaite adéquation avec les recommandations sanitaires en vigueur, et de surcroît lors de la mise en quarantaine de la ville de Bné Brak. Les rencontres se sont ainsi tenues à moins de 100 mètres de leur immeuble dans le quartier de Kiryat Vichnitz – ils vivent dans le même bâtiment –, avec masques et à deux mètres d’écart.
La concentration lors de la prière, critère de choix décisif de la rencontre
Comment s’est organisée cette jolie rencontre ? Est-ce que le ‘Hatan ou la Kala ont discuté de leur situation financière, de leur carrière, de leur moyen de transport ou de leurs vacances, comme malheureusement trop souvent et exclusivement dans les rencontres de nos jours ? Pas du tout. En raison de la fermeture des synagogues, les hommes ont été contraints, avant d’être amenés à prier à la maison, de se rassembler en Minyan (quorum de dix hommes pour la prière) sous le porche des immeubles. C’est alors que la maman de la future Kala a remarqué le jeune homme prier avec une concentration particulièrement émouvante et en a été touchée. Elle a aussitôt suggéré la rencontre. Les deux jeunes se sont rencontrés et, baroukh Hachem, ont trouvé grâce aux yeux de l’autre.
Pour conclure l’engagement, rien de plus simple : le traditionnel Lé’haïm a été célébré sous le porche de l’immeuble, précisément où le jeune homme priait… les mains gantées.
La Providence divine crée les couples, explique notre Tradition. Cet exemple sensationnel, dans des conditions inédites, montre toute la beauté du Chiddoukh authentique, et les qualités spirituelles requises prévalant aux plus belles rencontres.