Chaque jour, cet étudiant en Torah prépare un grand nombre de sandwichs à destination d’une école en Israël où les enfants n’ont pas suffisamment d’argent pour prendre le petit-déjeuner. Il le fait avec ses propres moyens, ce qui représente un sacrifice financier certain. Mais peu lui importe. Il connaît manifestement les injonctions du Ari zal, Rabbi Isaac Louria Ashkenazi, le Ari zal, rabbin et kabbaliste du 16e siècle, considéré comme l’un des plus grands maîtres du judaïsme et fondateur de l’école de Kabbale de Tsfat. Le Ari zal nous enjoint à dire, chaque matin, avant de prier Hachem : « Je prends sur moi la Mitsva d’aimer mon prochain comme moi-même. Et je prends sur moi d’aimer tout Juif de tout mon être et par tous mes moyens. »
De l’avis partagé de nos Sages, la haine gratuite (Sinat ‘Hinam) ayant été la cause de la destruction du second Temple, l’amour gratuit (Ahavat ‘Hinam) sera le facteur clé de la reconstruction du Troisième Temple, la reconstruction définitive dans le contexte de la Guéoula et de la venue du Machia’h.
Comment concrétiser l’amour gratuit ? En actes de bonté (‘Hessed) du quotidien, ces petits et grands gestes, simples, venant droit du cœur. Ce sont ces gestes qui font la différence. Cet homme l'a parfaitement compris !
Qu’Hachem abreuve ce Tsadik de bénédictions et nous aide à développer notre sens du ‘Hessed, car ce sont ces actions qui hâteront sans l’ombre d’un doute la venue du Machia’h.