Un rapport sanitaire paru dimanche 14 novembre montre que le taux de diabète est 36% plus élevé dans le milieu juif orthodoxe israélien que dans la population générale du pays. Outre le facteur génétique qui est prédominant, une alimentation peu équilibrée et une forte sédentarité pourraient expliquer ce pourcentage excessivement élevé.
Dimanche 14 novembre a eu lieu la journée mondiale du diabète. Cette journée a pour objectif de sensibiliser les acteurs politiques et publics, les professionnels de santé et les populations sur ce trouble de l’assimilation des sucres alimentaires par l’organisme. Le taux élevé de sucre dans le sang qui en résulte peut conduire à des symptômes lourds et des perturbations importantes de la santé s’il n’est pas très bien pris en charge sur le plan médical, outre le fait qu’il entraîne de très nombreuses restrictions.
A cette occasion a été publié le lendemain de cette journée mondiale un rapport sur la diffusion du diabète dans la population ‘Haredi en Israël. Le résultat est sans appel : avec un taux de diabète 36% plus élevé chez les juifs orthodoxes que dans la population générale, les ‘Haredim israéliens font face à une véritable épidémie. La plus grande disparité concerne les hommes âgés de 35 à 45 ans, avec un juif orthodoxe sur 42 touché par le diabète contre un homme sur 75 dans la population générale.
Inquiétant aussi, ces statistiques ont été collectées juste avant l’ère du Covid-19, laissant entendre que ces chiffres ont très probablement augmenté à l’heure actuelle, dans la mesure où la sédentarité et une alimentation déséquilibrée ont découlé des périodes de confinement. Sans compter que des études ont pointé des cas d’augmentation du diabète en symptôme post-Covid.
Le premier facteur, familial (maladie génétique), est le plus important. Néanmoins, une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique, causes de surpoids, constituent également un terreau favorable à l’apparition du diabète.
La Torah nous demande de faire très attention à notre santé : “Vénichmartem Méod Lénafchotékhem, “Vous prendrez extrêmement soin de votre santé” (Vaet’hanan 4:15). Or, un mode de vie de Ben Torah n’est absolument pas antinomique avec une bonne hygiène de vie. Bien s’alimenter n’est pas si difficile avec de la volonté et un peu d’organisation. Pour le sport, même si nous sommes très nombreux à manquer de temps pour en pratiquer, il est en revanche beaucoup plus aisé pour le plus grand nombre de suivre la recommandation des autorités sanitaires : une marche rapide, au moins 30 minutes par jour, prévient l’apparition de nombreux troubles. Descendre un à deux arrêts de métro plus tôt que sa station habituelle, aller à la synagogue à pied d’un bon pas... et le tour est joué ! C’est notre part d’Hichtadlout que D.ieu attend de nous pour que notre corps, mais surtout notre conjoint(e), nos enfants et nos petits-enfants nous disent merci.