Lorsque l'on participe à une réunion de travail importante et voit sur l’écran de son téléphone que ses parents l’appellent à ce moment-là, il a l’obligation de leur répondre. Cependant, il peut s’excuser avec douceur et délicatesse de ne pas pouvoir leur parler et doit les assurer que dès qu’il sera libre, il les rappellera.
De la même manière, si le fils se trouve en entretien d’affaires avec l’un de ses clients et que ses parents appellent, il leur répondra en s’excusant de ne pas être disponible à ce moment. Il devra les rappeler dès qu’il aura terminé son rendez-vous.
Notons que, de manière générale, certaines personnes ne répondent pas au téléphone lorsqu’elles sont occupées à une tâche quelconque [parfois même lorsqu’elles ne sont pas du tout occupées]. Or, il faut savoir que, parfois, celui qui appelle a besoin d’une réponse urgente ou bien d’une information très importante et que le fait de ne pas pouvoir l’obtenir peut énormément le contrarier.
Il est clair qu’un tel comportement ne sied pas à un Ben Israël, compatissant par nature. La manière adéquate est qu’il réponde, s’excuse de ne pouvoir entamer une conversation à ce moment-là et dise qu’il rappellera lorsqu’il sera disponible ou qu’il propose que la personne le rappelle un peu plus tard, mais il ne la laissera pas sans réponse.
Cependant, si l’appel arrive alors qu’il se trouve en train de prier ou d’étudier, moments où il est interdit de s’interrompre, il ne répondra pas. Là encore, il rappellera lorsqu’il aura terminé. Heureux celui qui veille à ce genre de détails qui peuvent nous paraître infimes, mais qui, « aux yeux » d’Hachem, sont de la plus grande importance.
A ce sujet, nos Sages, de mémoire bénie, ont expliqué (traité Mo’èd Katan, 5a) le verset : « Quiconque dirige avec soin sa conduite, Je le ferai jouir de l’aide Divine », de la manière suivante : celui qui réfléchit à ses actes dans ce monde-ci aura le mérite de voir la délivrance d’Hachem.
Combien « se réjouit » notre Créateur de voir notre bonne conduite et les relations sereines que nous entretenons entre nous, prenant soin de ne pas peiner notre prochain !
Comme il est cité dans le Tana Dévé Eliahou (Rabba, 26) : « Ainsi Hachem a dit aux Bné Israël : Mes fils bien-aimés, J’ai fait en sorte que vous ne manquiez de rien. Qu’est-ce que J’attends de vous ? Je ne vous demande rien excepté que vous vous aimiez les uns les autres et vous respectiez mutuellement…