Plus nous aurons confiance en Hakadoch Baroukh Hou, plus nous réussirons à prier du fond du cœur. Le Bita’hone renforce en nous la connaissance que tout est entre les mains du Ciel, et que le Créateur peut changer une situation du tout au tout en un instant. « Et même avec une épée tranchante sur le cou, que l’homme ne se prive pas lui-même de recevoir la miséricorde (de prier pour cela) ».
Plus nous prierons avec cette sensation de Bita’hone, plus nous mériterons un salut rapide et immédiat.
Une femme qui a confiance en Hachem a le mérite de vivre une vie plus sereine. Elle a plus de force pour se confronter aux peines et aux déceptions inhérentes à la vie : elle espère tomber enceinte, mais les mois passent sans que cela ne se produise ! Elle voudrait tant que ce soit un garçon, or c’est une fille qui arrive ! À chaque instant, elle est là pour constater que la réalité est différente de ce qu’elle avait imaginé et espéré.
Le roi David a écrit dans les Téhilim (131, 2) : « Si je n’ai pas rendu semblable ou (si) je n’ai pas fait taire mon âme comme un enfant sevré sur sa mère, comme un enfant sevré mon âme est en moi ».
Une femme qui vit avec la confiance en D.ieu se ressent elle-même « comme un enfant sevré sur sa mère », comme un bébé dans les bras de sa maman qui lui fournit tout ce dont il a besoin, et qui est tranquille et ne s’inquiète pas pour l’avenir.
L'un des grands d’Israël a déclaré que chacun doit apprendre du bébé trois choses : il est toujours content, il est toujours en activité et lorsqu’il a mal quelque part, il pleure et appelle sa maman. Ainsi, si nous nous mettons à vivre comme ce bébé qui se sent en sécurité dans les bras de sa maman, nous réussirons à être toujours joyeux, à agir sans avoir peur et à prier de tout notre cœur, comme un bébé qui appelle sa maman, et grâce à cela, nous jouirons d’une aide du Ciel particulière.