Rav Yossef Hartman, délégué Loubavitch, nous relate une émouvante histoire. Elle s’est déroulée le dernier jour de la fête de Pessa’h, alors que le Rav Hartman était invité à Francfort sur le Main chez son gendre, Rav Chlomo Riskin.
Lors de la lecture de la Torah, lorsque le Rav Riskin récita le « Mi Chébérakh » pour les malades, Avraham Kaufman, l’un de ceux qui était monté à la Torah, commença à pleurer abondamment lorsqu’on mentionna le nom de son épouse. Il resta de longues minutes à pleurer, sans pouvoir s’arrêter.
Le Rav Hartman s’approcha de lui après la prière pour se renseigner sur le sens de ces pleurs… « Mon épouse, Esther Victoria bat Sarah, tout le monde l’appelle Vicky… cela fait deux mois qu’elle est dans un profond coma, les médecins ne lui donnent malheureusement aucune chance… », déclara M. Kaufman en pleurs.
Le Rav Hartman lui conseilla de mettre les Téfilines chaque jour de la semaine, pour son mérite et sa guérison. M. Kaufman affirma n’avoir plus mis les Téfilines depuis sa Bar Mitsva, même les années où il résida en Israël, mais désormais, à la lumière de l’état préoccupant de sa femme, il accepta la proposition de mettre chaque jour les Téfilines.
Récemment, un Siyoum et l’intronisation d’un nouveau Séfer Torah ont été organisés à Francfort, écrit à la mémoire de Mme Hénia Rivka Riskin. Un Séfer Torah a été offert par son fils, Rav Chlomo Riskin, et son beau-père, Rav Yossef Hartman, a participé à l’événement.
Lorsqu’Avraham Kaufman reconnut le Rav Yossef Hartman, il s’approcha de lui, le serra dans les bras, l’embrassa, et le remercia tout en versant d’abondantes larmes. « Kvod Harav Hartman, merci pour votre bon conseil, les Téfilines ont fait revenir ma femme à la vie, déclara-t-il d’une voix entrecoupée de sanglots. Le jour où j’ai mis les Téfilines pour la première fois, mon épouse a ouvert les yeux, et quelques semaines plus tard, elle s’est levée, s’est mise à parler et à marcher, grâce à D.ieu. Elle n’est certes pas totalement guérie, il faut qu’elle se rétablisse totalement », ajouta-t-il en demandant que l’on prie pour sa guérison.
Lors du repas de Mitsva organisé par la suite, M. Kaufman demanda à prendre la parole pour relater le grand miracle qu’il avait vécu. Le Rav Hartman, ému, lui répondit : « Je ne suis pas un Admour et je ne fais pas de prodiges. Je me suis simplement reposé sur les propos du Rabbi selon lesquels les Téfilines constituent une protection et un salut. D’après les propos de nos Sages : "Toute personne qui met les Téfilines a une longue vie" (Traité Ména’hot, 34a), comme il est dit : "D.ieu, c’est là le devoir de ceux qui vivent" (Yéchayahou 38, 16), lorsque le Nom de D.ieu est sur eux, ils vivent, car c’est une Mitsva du Créateur qui vaut toute la Torah. »
Lorsque le Rav Hartman a participé à la montée à la Torah de son petit-fils le Chabbath de Né’hamou, il a souligné à nouveau l’importance de la Mitsva des Téfilines, tout en citant l’histoire d’Avraham Kaufman. En réaction, plusieurs fidèles s’écrièrent : « Voici Vicky Kaufman, ici présente avec nous, grâce à D.ieu. » La foule nombreuse applaudit, émue et joyeuse, et beaucoup de fidèles versèrent des larmes d’émotion.
Puissent ces propos être mis à son crédit, pour la guérison complète d’Esther Victoria bat Sarah, parmi les malades du peuple juif.